Transparences
Au diable vauvert
Transparences
Au diable vauvert
Le pitch
Criminologue québécois qui travaille à Lyon pour Interpol, Stephen Bellanger s'ennuie dans son petit bureau à classer de vieux dossiers, jusqu'à ce qu'il tombe sur celui d'Anne X, auteur treize ans plus tôt d'un quadruple meurtre, dont celui de ses parents assassinés à coups de sabre de samouraï.
Depuis, elle a fait du chemin et une centaine de nouvelles victimes, parmi lesquelles des agents secrets et divers membres de commandos lancés à ses trousses. Comment peut-elle constamment échapper à des hommes aussi aguerris ? Pourquoi ne laisse-t-elle jamais de traces derrière elle ? On n'a même pas son portrait-robot et les caméras de surveillance semblent l'ignorer.
Mon avis
Transparences est un excellent thriller, écrit par Ayerdhal, un des meilleurs auteurs français de SF qui s'aventurait alors, pour une fois, hors de son champ littéraire de prédilection.
Ayerdhal est mort prématurément en octobre 2015 et beaucoup d'amateurs de SF française l'ont bien pleuré.
Je garde un souvenir ému de la lecture de cet épais roman (600 pages en poche) qui m'a scotché pendant les deux tiers de l'histoire (la fin est un peu moins forte).
Pour avoir le sens du récit, Ayerdhal l'avait ! Le récit est touffu, ça part un peu dans tous les sens, mais c'est en même temps très maîtrisé.
Dans l'esprit, cette sorte de jubilation narrative un peu "too much", j'ai trouvé dans ce roman un parallèle avec le Luc Besson de la bonne époque (on ne peut s'empêcher d'ailleurs de penser de temps en temps à Nikita).
Même si Ayerdhal en fait toujours un peu trop, c'est intelligent, malin, appelez ça comme vous voulez : on tourne les pages avec un plaisir évident.
NB : une suite, Résurgences, sortira quelques années plus tard, mais à éviter (le livre est inutile, superfétatoire, et raté)
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