The cape
Hicomics
The cape
Hicomics
Le pitch
Éric est un homme brisé. Depuis l'accident tragique qui a bouleversé sa vie, à huit ans, et lui a arraché ses rêves de grandeur, rien n'a plus de sens. Si seulement il remettait la main sur la cape de son enfance, l'impossible serait à portée de main.
Il pourrait s'envoler vers le ciel... et assouvir enfin ses désirs de vengeance.
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Mon avis
Les histoires de super héros qui ont mal tourné, il y en a des tonnes.
En fait, une bonne partie des personnages dotés de pouvoirs qui peuplent les comics et les films anglo-saxons sont des antihéros : des méchants, quoi ! Des psychopathes.
Heureusement, d'ailleurs, car si les super héros n'avaient personne à combattre, cela serait un peu tristounet, n'est-ce pas ?
Au rayon de ces bad boys, je mettrais sans doute en avant la saga The boys, justement, dont je parle par ailleurs sur le site. Allez voir, ça dépote !
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Mais avec The cape, la nouvelle de Joe Hill (oui, le fils de Stephen King, mais aussi l'auteur de la saga Locke & Key !), voilà un nouveau type de super vraiment pas super.
En réalité, un gars tout à fait ordinaire qui, par accident, va perdre le sens commun (la raison, quoi !) tout en récupérant un accessoire magique (The cape !) qui sera l'instrument de sa vengeance contre le destin.
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L'histoire de ce one shot (une adaptation BD due notamment à Jason Ciaramella 'au scénario et Zach Howard au dessin) débute par un drame, avant de s'enfoncer dans un cauchemar récurrent de plus en plus dark, affreux, horrible.
Avec Eric, le personnage principal, on touche à la folie la plus pure, celle qui fait vraiment peur car elle ne s'attache à aucun élément rationnel.
Eric est paranoïaque, son complexe de persécution est si fort qu'il lui a littéralement retourné le cerveau : pour lui, les êtres qui l'aiment le plus sont ses pires ennemis.
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Il y a avait longtemps que je n'avais pas lu une histoire aussi terrible.
The cape n'est pas un récit fantastique : c'est un one shot d'horreur pure.
Pas une lueur d'espoir dans ces planches aux illustrations et aux couleurs aussi acérées et aussi noires que le fond de l'histoire. Noir c'est noir, aurait dit Johnny...
Pas une lueur ?... Humm... allez quand même jeter un œil sur la fin de l'album, très réussie.
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