Sur la route de Madison
Sur la route de Madison
Le pitch
Francesca Johnson, fermière de l'Iowa, était seule cette semaine-là ; son mari et ses enfants s'étaient rendus en ville pour la foire agricole. Sa rencontre avec Robert Kincaid, écrivain-reporter qui photographiait les ponts du comté de Madison, eut lieu au cours de l'été 1965.
Dès leur premier regard, ils surent qu'ils étaient faits l'un pour l'autre de toute éternité. Ils ne disposaient que de quelques jours pour se connaître, s'aimer et vivre une vie entière de passion silencieuse, avide et sans espoir.
Mon avis
Sur la route de Madison, pour 95 % de nos compatriotes, c'est un film réalisé en 1995 par Clint Eastwood avec, dans les rôles principaux, Meryl Streep et lui-même.
Un immense succès mondial, parfaitement justifié, tant l'éphémère histoire d'amour entre les deux personnages était racontée et filmée avec finesse et émotion.
Mais avant le film, il y avait, un livre, publié juste avant (Spielberg avait acheté les droits pour le cinéma avant même la publication du livre), qui s'est vendu à... 60 millions d'exemplaires !
L'auteur, Robert James Waller, est un universitaire qui s'est mis à l'écriture tardivement.
Le personnage principal, Rober Kincaid a, dans le livre, exactement son âge (52 ans) et c'est, comme lui, un passionné de photographie (la seule différence étant que Kincaid en a fait sa profession).
Si vous avez un coeur et une âme, vous ne pourrez qu'être bouleversé par cette histoire d'amour qui touche à l'absolu.
L'histoire d'une rencontre, d'un coup de coeur immédiat et réciproque que le couple vivra, en tout et pour tout, une petite semaine mais qu'ils porteront dans leur âme, par la suite, jusqu'à leur mort.
Tout l'intérêt du livre vient de la délicatesse avec laquelle Waller décrit la manière dont les deux personnages tombent amoureux.
Nulle romance facile, ici, pas plus que de mélodrame, lorsque le couple se sépare.
Au contraire : certains lecteurs pourront trouver que l'écriture est un peu froide, clinique... alors que pour moi, c'est ce qui fait toute la qualité du roman : pourquoi, face à de tels sentiments, en rajouter ?
La fin du court récit (deux ou trois heures de lecture, tout au plus) mettra, j'en suis certain, la larme à l'oeil du lecteur.
Mais parfois, en lisant, il est bon de ressentir des sentiments puissants. C'est toute la magie de la lecture !
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