Scholomance

1 - Education meurtrière

Naomi Novik

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Le pitch

À la Scholomance, El, Orion et leurs camarades sont enfin en terminale, année sur laquelle plane le spectre de la remise des diplômes, rite de passage mortel... au sens propre. El est déterminée : ses amis et elle survivront. Mais ce but paraît de plus en plus difficile à atteindre à mesure que la violence au sein de l'école s'intensifie.

Jusqu'à ce qu'El se rende compte que, parfois, pour gagner la partie, il faut changer les règles du jeu.

Mon avis

Soyons clair : si j'ai acheté ce roman, ce n'est pas pour son pitch (je crains les "Harry Potter like" comme la peste !) mais tout simplement parce que l'auteure, Naomi Novik, m'avait plutôt séduit il y a quelques années avec sa série Téméraire, une histoire de dragons sous Napoléon qui ne manquait pas de peps.

Moyennant quoi, je me suis retrouvé dès le premier chapitre englouti jusqu'au cou - certains diraient : noyé ! - dans une histoire que l'auteure n'a pas pris suffisamment le temps de cadrer.

Résultat : pas de chapitre d'introduction pour présenter le cadre de l'histoire, les personnages, les règles et les enjeux.

Une erreur étonnante de la part d'une auteure éprouvée qui a failli me faire lâcher prise rapidement (comme d'autres lecteurs).

Heureusement, je me suis raccroché aux branches, et j'ai fini par accompagner Galadriel (El pour les intimes) jusqu'à la fin du roman.

Principalement, par la grâce, justement, de ce personnage certes un peu caricatural (une ado qui doute et qui a du mal à sociabiliser, tant avec les filles... qu'avec les garçons) mais finalement très attachante.

Pleine de dons, de réparties, du cynisme à revendre avec une bonne pointe d'humour, du courage et un très bon fond : Galadriel m'a accompagné jusqu'à la fin, comme si j'étais une lectrice adolescente (cible principale de lectorat pour l'auteure, j'imagine...).

Tout au long du récit, écrit à la première personne, c'est un déluge de combats, de sorts, de traquenards, de monstres plus zarbis les uns que les autres : Naomi Novik possède une imagination stupéfiante.

Pas le temps de s'ennuyer une seconde, sauf quand Galadriel se lâche un peu trop... car elle est épouvantablement bavarde !

Bref : un petit roman de fantasy post ado (mais lisible pas tous) plutôt sympa.

Pas certain que je lise la suite (c'est une trilogie), mais j'ai passé quelques heures agréables; parfois, il ne faut pas trop en demander...

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