Le pitch

« Il était une fois, un petit Chaperon Rouge qui allait voir sa grand-mère... »

Dans cette petite ville de l'Ouest sauvage gouvernée par trois cochons, une riche veuve vient d'être tuée. Son meurtre semble arranger les problèmes financiers de son amant, M. Seguin, dont la cupidité lui vaudra de tomber sous les crocs des loups, mercenaires du maire.

Cette succession de crimes pousse le Petit Chaperon Rouge vers la forêt la plus proche, à la recherche de la vérité. Mais sa présence fait déraper la spirale meurtrière car le loup a un cœur et la jeune fille le trouble...

Mon avis

Des séries BD où tous les protagonistes sont des animaux se comportant comme des êtres humains, il y en a une palanquée, les deux plus célèbres (et les plus réussies) étant sans doute De cape et de crocs et Black Sad.

Mais des séries où des humains et des animaux "humanoïdes" cohabitent, c'est beaucoup moins fréquent. Avec Règlement de contes, courte série de quatre tomes constituée de deux diptyques, on est sur du solide.

Pas génial, mais solide.

Le décor de Règlement de contes ? Le far west, théâtre de tant de grands albums : un univers impitoyable qui se prête particulièrement bien aux drames et conflits les plus terribles.

Ici, les villes sont peuplées d'humains.

Mais quelques animaux dotés de conscience et de la parole sont parmi eux, pour les opprimer, ou pas loin dans la forêt, pour les terroriser.

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Des cochons ou des loups; des méchants, quoi !

Sauf que lorsque les méchants s'affrontent pour le pouvoir, pour de l'argent, ou pour une jolie poupée rousse, certains s'avèrent plus impitoyable que d'autres...

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Dans ce premier tome, tout se met en place.

Dès le départ le lecteur se laisse cueillir par la qualité des graphiques (le héros loup est splendide) de Damien Vanderstraeten et par la noirceur du scénario de l'autre Damien, Damien Marie.

Résultat ? On saute sur le second volet du diptyque, pour savoir comment va se finir. Pas très bien, devine-t-on...