Le pitch

Au lendemain d'un tsunami, on détecte au large du détroit de Béring le signal de détresse du Derleth, un navire d'exploration scientifique… disparu depuis 40 ans. Le biologiste marin Moriah Lamb rejoint l'équipe de remorqueurs d’épaves missionnée par Rococo International, un groupe privé très intéressé par la cargaison du Derleth.

De même qu’il est heureux que les mystères de l’univers soient inaccessibles à l’entendement humain, certains secrets devraient quant à eux rester immergés dans les abysses du cercle arctique.

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Mon avis

Des avantages et des inconvénients de ne pas traduire les titres des livres anglophones : Plunge, en français, cela ne veut rien dire, et en plus la sonorité est franchement moche.

Mais bon, Plonger, c'est juste moins irritant à l'oreille, mais question compréhension...

Bref, vous l'avez compris, le titre de ce one shot fantastique est raté.

Que cela ne vous empêche pas d'ouvrir l'album et de vous plonger dedans (ha ! ha !), car il s'agit d'un excellent Tourne Page qui vous vrillera, promis, les orteils, tant l'ambiance est anxiogène (vriller les orteils ? Sans blague, cela ne vous dit rien ? Pfff...)

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Vous avez besoin de quelques bonnes raisons pour vous plonger dans ce thriller horrifique qui vous laissera un bon moment coincé en apnée, sans bouger, dans votre canapé (ou votre fauteuil, voire votre lit; je ne connais pas vos habitudes de lecture, que diable !) ? Pas de problème !

Première bonne raison : Joe Hill. Le fils de.

De qui ? De Stephen King, rien que ça. Un fiston qui a eu la bonne idée de prendre un pseudo pour écrire, bonne idée, sauf que lorsqu'on voit une photo de lui, difficile de renier la filiation tant il ressemble à son  père !

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Joe Hill a réussi à se faire un nom, ou plutôt un pseudo, sur ton propre talent, manifesté dans la série à succès (plutôt mérité) Locke & Key, une saga comics horrifique, avant de devenir une série TV beaucoup moins effrayante.

Joe Hill ? Un vraiment talent (héritage génétique !) pour le fantastique horrifique !

Deuxième bonne raison : Stuart Immonen, un illustrateur talentueux habitué des grandes séries de superhéros, un vieux routier qui a roulé sa bosse chez DC Comics et Marvel depuis plus de trente ans.

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Un trait virtuose, anguleux, 100 % réaliste, qui s'épanouit dans les atmosphères ténébreuses (aidé ici à la mise en couleurs par Dave Stewart).

Deux talents conjugués au service d'un scénario malin, bourré de références (on pense sans cesse à The thing, de John Carpenter, une filiation hautement revendiquée par les auteurs).

160 planches serrées, bourrées d'action, mais aussi de dialogues, avec une série de switchs scénaristiques malins.

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De quoi passer deux bonnes heures de lecture qui vont vous mettre bien mal à l'aise (c'est vraiment horrifique, avec de vrais monstres dedans !), surtout si vous êtes un peu claustrophobe, que vous détestez la nuit, le froid, et encore plus les grandes profondeurs (Abyss, au secours !).

J'imagine très bien l'album porté à l'écran, le scénario et les vignettes sont découpés comme le script et les plans d'un film d'action du samedi soir.