Le pitch

Angleterre, automne 1913. La grande partie de chasse traditionnelle bat son plein sur les terres de Sir Randolph, pour le plus grand plaisir de ses invités.

Mais, cette fois, flirts, rivalités et trahisons vont avoir raison de l'étiquette et provoquer ce que tout bon aristocrate se doit d'éviter à tout prix : un scandale.

Grand classique de la littérature anglaise du XXe siècle, La Partie de chasse dépeint avec une délicieuse cruauté les derniers jours d'une aristocratie dépassée, sourde aux premiers échos de la Grande Guerre, accrochée avec la force du désespoir aux vestiges de sa splendeur d'antan.

Mon avis

Lecteur crédule, enthousiaste et généreux, attention !

Ce  roman, présenté comme un classique de la littérature anglaise, est d'un ennui mortel !

Les deux seules raisons qui pourraient vous inciter à l'acheter sont, d'une part, la jolie photo de couverture en format poche et, d'autre part, la longue préface de Julian Fellowes qui vous en dit plus sur le roman que l'auteure elle-même !

Pourtant, j'avais envie d'y croire : un récit à l'humour caustique et sarcastique (jolie allitération, n'est-ce pas?) "à l'anglaise", mettant en scène l'aristocratie britannique à l'aube de la première mondiale, en un cliché cruel saisissant  la fin d'un monde et d'une classe sociale.

Sauf que.

Sauf que Isabel Colgate ne possède pas le quart du huitième du talent et de l'humour de Julian Fellows.

Le roman est plat, long, sidérant (dans le sens propre et médical du terme de : sidération, état d’anéantissement subit) de prévisibilité.

La critique manque de mordant, le récit de surprise et de personnages inoubliables.

Si de surcroît, vous êtes comme moi totalement hermétiques aux plaisirs cynégétiques, il ne vous reste plus qu'une alternative : soit abréger vos souffrances d'un coup de fusil de chasse (mais c'est dommage...), soit reposer le livre et courrez vous offrir  Passé imparfait ou Snobs, les deux très grands romans de Jullian Fellows.

Qui, lui, en a à revendre. Du talent !