Le pitch

Et si les ossements découverts près de la rivière appartenaient à celle qui a bouleversé leur vie ? Quand Ligeia a débarqué de Floride, avide de liberté, véritable sirène enjôleuse, elle a séduit Bill et Eugene. Pour lui plaire, les deux frères ont bravé les interdits.

Le temps d'un été, la jeune nymphe les a entraînés dans un tourbillon de tentations, avant de disparaître brutalement.

Mon avis

Ron Rash est un auteur américain qui cartonne en France.

Pourquoi ? Sans doute parce que son éditeur croit en lui et en son potentiel sur le marché français.

Résultat ? Difficile de passer à côté de ses romans, dont le flot des critiques de lecteurs noie les réseaux sociaux.

Enseignant puis auteur tardif de romans (il a débuté en 1994, à 40 ans), il semble spécialisé dans les romans policiers "littéraires".

Voilà ce que je savais de lui quand j'ai acheté Par le vent pleuré, son dernier livre, dont les multiples notes et critiques (près de 500 sur Babelio, incroyable, bonjour les services de presse !) m'avaient un peu énervé par leur fréquence et leur unanimité niaise (vous voyez que je suis énervé !).

Il fallait que j'y aille jeter un œil par moi même.

Alors j'ai vu. Et cela me suffit.

Déjà, le titre est ridicule.

Cela veut dire quoi, Par le vent pleuré ?!!! En anglais, cela donne The risen, ce qui n'a rien à voir, vous en conviendrez !

Je suis peut-être tombé sur un mauvais numéro.

Mais, à l'aune de mes attentes, j'ai trouvé l’histoire particulièrement convenue, les personnages sans épaisseur, les surprises du scénario inexistantes (ce n'est pas un roman policier, juste un roman "à suspens"), et le style très plat. Pas mauvais, juste plat.

Ce Et au milieu coule une rivière du pauvre (pauvre lecteur) n'est pas mauvais, il plaira même sans doute à nombre de lecteurs, mais je m'y suis juste ennuyé à mourir !

A trop vouloir célébrer de manière artificielle un auteur, on le dessert. Voilà la leçon du jour.