N’oublie pas mes petits souliers
Editions de l'olivier / Points
N’oublie pas mes petits souliers
Editions de l'olivier / Points
Le pitch
Dans cette satire au vitriol de la vie et des mœurs contemporains, on retrouve les personnages de Vacances anglaises, quelques mois après les événements survenus l'été précédent.
John Powers doit faire face à la perte de sa somptueuse épouse Lulu, lassée de sa jalousie pathologique et des pulsions homicides qui en découlent. Brian et Dotty Morgan, installés dans une caravane garée dans l'allée de leurs ex-voisins, Howard et Elisabeth, apprennent à vivre dans le dénuement le plus absolu -ce qui n'empêche pas Dotty de conspirer pour s'approprier la petite Dawn, le bébé dont Melody, sa mère, ne s'occupe guère.
L'hiver se révèle également redoutable pour Norman Furnish, qui a perdu son emploi chez Howard et, du même coup, sa chère Katie, la fille d'Howard, elle-même embarquée dans une double histoire avec Rick, fruste séducteur de Chicago, toujours armé, et avec l'ex-amant de Melody, Miles McInerney, VRP insupportable de prétention et de cynisme. Quant à Howard et Elisabeth - la passion de Howard pour Laa-Laa et celle d'Elisabeth pour Zouzou (ex-amant de Howard) les aideront-ils à trouver, en cette nuit de Noël, la paix de l'esprit et le contentement de l'âme ?
Mon avis
Vous l'avez compris en lisant le pitch, N'oublie pas mes petits souliers est la suite du roman à succès de Joseph Connolly, Vacances anglaises.
Joseph Connolly, c'est ce type complètement barré à la tête étrange : avec ses cheveux et sa barbe blancs de père Noël, d'une longueur et d'une densité incroyables, porté sur un costume cravate de bonne facture, l'homme possède le look totalement improbable et décalé d'un british excentrique.
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Un conseil : commencez par la lecture de Vacances anglaises. Si vous détestez : fuyez celui-ci.
Si, comme moi, vous avez hurlé de rire pendant 500 pages, n'hésitez pas : sautez sur le suivant et faites-vous plaisir.
Les personnages sont (presque tous) les mêmes et Joseph Connolly les reprend comme des pantins pour les agiter au bout d'un fil, pitoyables, grotesques, drôles...
Les scènes de sexe sont toujours aussi crues, les dialogues et réflexions des acteurs de cette comédie toujours aussi absurdes, déglinguées. Bref : vous êtes en plein dans le meilleur de l'humour british non sens.
Bien évidemment, même si l'auteur parvient à se renouveler d'une façon assez étonnante (les deux romans font, ensemble, près de 1 000 pages serrées !), l'amateur de Vacances anglaises sera forcément moins surpris et donc, un peu moins enthousiaste.
Mais franchement, c'est encore un roman parfait pour se détendre les zygomatiques au bord d'une piscine ou sur une plage !
On comprends pourquoi Michel Blanc a adapté les deux volumes au cinéma , à plus de dix ans d'intervalle...
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