Le pitch

Paris, années soixante. Momo, un petit garçon juif de douze ans, devient l'ami du vieil épicier arabe de la rue Bleue.

Mais les apparences sont trompeuses : Monsieur Ibrahim, l'épicier, n'est pas arabe, la rue Bleue n'est pas bleue et l'enfant n'est peut-être pas juif…

Mon avis

Monsieur Ibrahim n'est pas un roman, tout juste une nouvelle. Guère plus de 60 000 signes qui, publiés sur un format normal, ne rempliraient pas plus d'une trentaine de pages.

Monsieur Ibrahim est un de ces contes sur les religions qu'Eric-Emmanuel Schmitt aime bien délivrer, assez régulièrement, au même titre qu'Oscar et la dame rose, par exemple

Le message est un peu toujours le même : bonté, générosité, tolérance à l'égard des autres et surtout de ceux qui, a priori, paraissent différents. Rien que pour cela, pour ce travail prosélyte qui va tellement à rebours de toute cette haine qui circule depuis quelques années, un peu partout autour de nous, grâce en soit rendue à l'auteur.

Monsieur Ibrahim est bien écrit, car Eric-Emmanuel Schmitt est un excellent auteur, qui sait toucher ses lecteurs avec des mots simples, très simples.

Monsieur Ibrahim est un petit livre charmant, qui a a donné l'occasion à Omar Sharif d'interpréter un de ses meilleurs rôles à l'écran. Il est maintenant enseigné à l'école. C'est très bien.

Monsieur Ibrahim n'est pas plus que cela, c'est sa limite, mais c'est déjà énorme !