Le pitch

Bredenne, dans la Marne. 9974 habitants et presque autant d'âmes. On parie combien que vous ne connaissez pas ? Faut dire aussi : entre Disneyland Paris et Bredenne, le choix est vite fait. Un peu trop vite peut-être...

Merci Zylberajch, bientôt 16 ans et gothique jusqu'au bout des ongles, a commis des actes répréhensibles, comme on dit. Elle n'était pas seule, mais elle a décidé de porter le chapeau. Ses actes n'en méritent pas moins une sanction, d'autant qu'elle n'en est pas à son coup d'essai.

Encore faut-il décider quelle sanction ! C'est pour cela que l'Etat français paie Sébastien Pirlot, juge des enfants. Un juge un peu... olé olé, si vous voulez mon avis.

Pirlot ignore encore qu'en condamnant Merci à une peine de substitution, il va offrir à de nombreuses personnes... une joie de substitution.

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Mon avis

Merci... Je dis merci Zidrou !

Merci pour ce nouvel album bourré de valeurs, de foi en l'humanité et d'optimisme !

Comme je l'ai dis par ailleurs sur ce site, Zidrou écrit beaucoup, mettant sa plume au service d'innombrables illustrateurs; à lui seul, il anime une bonne partie de l'édition BD française !

Parmi tous ces albums, il y a du moyen, du bon, et de l'excellent... mais jamais de mauvais.

Avec Merci, on est sur du haut de gamme.

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A partir d'un pitch a priori un peu vue et revu (certain dirons "gentillet", d'autres "naïf"), Zidrou monte en trois coups de poignet habile une histoire légère, légère comme une crème fouettée destinée à un délicieux Paris-Brest (humm... j'ai l'impression de m'embarquer à nouveau dans une métaphore gastronomique un brin foireuse...).

Réhabilitation d'une jeune ado gothique par un travail d'intérêt général... pas sexy, n'est-ce pas ?

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Pourtant, dès les premières planches, sous les graphismes sympathiques d'Arno Monin, Zidrou nous surprend en prenant systématiquement le virage scénaristique que le lecteur n'attend pas.

Avec des personnages juste un brin décalés et la bonne dose d'humour qu'il n'oublie jamais d'inclure dans sa recette (ça y est, je replonge !), il nous raconte une petite fable utopique pleine de poésie (c'est vraiment le cas, vous verrez...) que n'aurait sans doute pas reniée Jacques Prévert.

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Dans les dernières pages, il est bien possible que, comme moi, vous sentiez une minuscule larmichette d'émotion perler au coin de notre globe oculaire (je sais, l’œil est rond, mais vous m'avez compris !).

Un album qui redonne foi en l'humanité, ça vaut le coup d'aller y jeter un œil (rond), non ?