Mémoires
Tempus Perrin
Mémoires
Tempus Perrin
Le pitch
Figure légendaire de l’Âge d’or d’Hollywood, Errol Flynn fut surtout un acteur incontrôlable, scandaleux et charismatique, très éloigné des vedettes lisses et calibrées des temps modernes. Un homme politiquement incorrect, dont les confessions peuvent aujourd’hui faire rire… ou choquer.
À l’écran, sa beauté et son dynamisme firent de lui un habitué des rôles héroïques : Capitaine Blood (1935), Les Aventures de Robin des Bois (1938), L’Aigle des mers (1940), La Charge fantastique (1941)… Mais chaque décor a son envers – certains plus sombres que les autres. Dans ses Mémoires posthumes, parus un an après sa mort, Flynn révélait tout de sa vie d’aventurier des mers, de ses conquêtes, de ses mensonges, de ses pitreries, de son alcoolisme Plus qu’aucun autre acteur de sa génération, il incarne l’ambivalence du mythe hollywoodien : la célébrité, le luxe, et l’envers du décor, machiste, violent, consumé par les excès.
Préface d’Éric Neuhoff.
Mon avis
Pour la majorité des cinéphiles, Errol Flynn est aujourd'hui un nom qui évoque... pas grand chose.
Car la majorité des films qui ont fait sa gloire - rien que des longs métrages en noir et blanc - et qui sont restés dans l'histoire du cinéma, ont été tournés entre 1935 et 1942 : un sacré bail !
Et pourtant... Flynn fut, durant plus d'une décennie, la plus grande gloire mondiale du cinéma d'aventure.
Pirate, justicier, bretteur, chevalier sans peur et sans reproche, sa haute silhouette et ses capacités de cascadeur fascinaient les foules.
Les hommes... et surtout les femmes ! Car l'acteur australien fut, avant tout, le plus grand séducteur que l'Hollywood de la grande époque ait et aura jamais connu.
Les femmes se battaient pour l'approcher, le toucher, le séduire. Les plus belles filles étaient prêtes à n'importe quel stratagème pour se glisser dans son lit... Il faut dire qu'Errol était un homme d'une beauté classique parfaite, d'une élégance et d'un charme fou (regardez la photo de couverture du livre !).
Mais l'acteur était aussi un homme aux pulsions aussi étranges qu'incontrôlables. Après une courte vie consacrée à ses nombreuses addictions (sexe, drogue et alcool), il est mort alors qu'il venait de fêter ses 50 ans.
Aujourd'hui, c'est un autre homme que je vous propose de découvrir.
Car, derrière l' image, l'acteur séducteur et alcoolique, il y avait surtout un homme à la trajectoire absolument incroyable (mais vraie !) et dont la plume - étonnamment élégante pour celui qui revendiquera pendant longtemps son inculture - vous fascinera.
Les mémoires d'Errol Flynn sont posthumes, puisqu'elles furent écrites juste avant sa mort... et publiées juste après.
Des mémoires d'un cash absolu. Regardez le titre original de ces presque 600 pages de confessions : My wicked, wicked ways, cela signifie Mes très, très mauvaises manières...
Flynn se découvre donc, sans la moindre pudeur, pour raconter sa vie, ou plutôt ses vies, puisque son existence fut scindée précisément en deux parties.
La première, de sa naissance à 25 ans, une vie d'aventurier stupéfiante, au bout du monde. Né en Australie, et plus précisément en Tasmanie, il promena sa grande carcasse dans la quasi totalité de l'océan indien et de l'océan pacifique.
Exerçant tous les métiers, y compris les moins avouables (chercheur d'or, traite d'indigènes, tricheur professionnel, semi-gigolo), il risqua sa vie cent fois, sans vergogne et sans peur, toujours sauvé par son inconscience, son intelligence, mais aussi (surtout ?) par l'emprise fascinante qu'il avait sur les femmes.
Découvrez cette succession d'aventures : vous n'en lirez jamais de plus incroyables dans un roman !
La seconde partie de sa vie, ce fut le cinéma, bien entendu, mais surtout les à-côté de sa vie professionnelle, qui ne l'a jamais tellement passionné.
Là aussi, Flynn se révèle un sacré filou, jouant de son charme pour cacher ses faiblesses et ses périodes de dépression, avec des passages qui frisent parfois la correctionnelle (il fut victime d'un Meetoo avant la lettre, dans un scandale judiciaire dont il sortira blanchi).
Bourré d'anecdotes passionnantes et de révélations inconvenantes sur l'industrie du cinéma hollywoodien de l'âge d'or, ces mémoires méritent toute l'attention qu'on leur doit, plus de 60 ans après sa mort.
Une courte vie, certes, mis quelle vie !
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