Mad love
Urban comics
Mad love
Urban comics
Le pitch
Difficile de rester une jeune femme indépendante et sûre d’elle-même quand on tombe folle amoureuse du plus brillant des déments de Gotham. C’est ce qu’apprend à ses dépens l’ambitieuse psychiatre Harley Quinzel le jour où sa route croise celle du Joker, le pire ennemi de Batman.
Dès lors, son destin est à tout jamais reliés à son « Poussin » qui, lui, n’a d’yeux que pour son grand oeuvre : la mort spectaculaire du Chevalier Noir !
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Mon avis
Aux origines de Mad Love, il y a le scénariste Paul Dini et le graphiste (et coloriste) Bruce Timm.
Deux grands professionnels qui, au début des années 1990, travaillaient depuis deux ans sur la série d'animation Batman quand ils décidèrent de reprendre le personnage d'Harley Quinn, créé pour l'occasion, et d'en faire l'héroïne à part entière d'un comics.
Résultat : un récit one shot de 64 planches qui allaient marquer l'histoire du genre !
Il faut dire que la lecture de ce petit chef-d'œuvre de délire humoristique procure un plaisir euphorique comme on en rencontre peu dans le monde Batman.
Ici, point de tension, de violence, de noirceur : Mad Love est avant tout un hommage décontracté à l'univers délirant des bad guys and girls qui peuplent les bas fonds de Gotham City !
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Plus fort : la série, a priori destinée à la jeunesse, est en fait un récit bourré d'érotisme subtil qui ravira les plus grands.
En effet, rarement un comics aura proposé autant de graphismes exposant les charmes (quasi) dénudés de la ravissante tarée qu'est Harley Quinn !
Une succession de vignettes - parfois pleine page - où la jeune psychiatre tombe amoureuse de son tarée de Joker prend des poses en justaucorps collant ou en nuisette transparente (en contre-jour, bien entendu...) mettant en valeur ses formes affolantes.
Des poses dignes des magasines de charme américains des années 90, entre Playboy et Hustler !*
Le scénario de Paul Dini est drôle, incroyablement dynamique avec de nombreuses scènes de combats sur un gaufrier 3*3 dont il s'affranchit souvent pour "éclater le récit".
Mais ce qui fait toute la valeur de l'album, ce sont les graphismes cartoons tout en volumes de Bruce Timm, aux couleurs magnifiquement flashy dont on pourrait se servir pour emballer des sucreries...
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L'album d'Urban Comics met en avant le travail du graphisme, puisqu'il présente également, dans des suppléments d'une grande richesse, la version intégrale encrée de l'histoire, puis une autre version intégrale présentant les indications de mise en couleur, et enfin deux short stories réalisées par les deux auteurs. En tout, près de 200 pages de petits bonheurs.
Croyez-moi, il faudrait être aussi tarée qu'Harley Quinn pour passer à côté de cet album !
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