Le pitch

Arrivés en vue des côtes d'Amérique du Sud, l'équipage du Neptune va enfin pouvoir souffler après l'éprouvante et périlleuse traversée de l'Atlantique.

Mais le répit sera de très courte durée : Long John Silver accompagnés de ses hommes, Lady Vivian Hastings, l'Indien Moc, le docteur Livesey et ce qu'il reste de l'équipage vont devoir pénétrer dans une immense forêt sombre et hostile, à la recherche de la mythique cité de Guyanacapac et de son trésor...

De la très grande aventure !

Mon avis

Deuxième et dernière partie de l'intégrale de la saga de Xavier Dorison et Mathieu Lauffray, composé des albums 3 et 4.

N'hésitez pas à lire dans un premier temps ma critique de la première partie de cette aventure de pirates.

Vous y découvrirez à quel point j'ai pu apprécier cette hommage/démarque au mythique Long John Silver, dans la silhouette est sorti tout droit de l'imagination de Robert Louis Stevenson dans L'île au trésor.

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Après plus d'une centaine de planches, nous avions laissé les protagonistes de l'histoire - du moins, ceux encore vivants ! -au pied des rivages sud-américain, après une traversée de l'Atlantique éprouvante et meurtrière.

Et nous voilà partis pour une ballade au sein de l'enfer vert.

Silver, son équipage, Lady Hastings, sans oublier ce drôle d'indien, Moc, suivent les méandres d'un fleuve qui serpente au milieu des palétuviers.

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Chaleur, parasites, bientôt des varans géants, sans compter, au bout du chemin, peut-être les ruines des cités incas et l'or mythique !

Je dois vous avouer franchement que mon enthousiasme initial a baissé de deux crans, tout au long du récit.

Non que le scénario ne soit pas en ligne avec la première partie de l'intrigue : les méchants sont très méchants, les traîtres très traîtres, et la surprise finale à la hauteur des attentes du lecteur.

En fait, le problème vient des graphismes de Mathieu Lauffray qui, peu à peu, semble gagné par la fièvre ambiante.

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J'avais déjà signalé que, dans la première partie, certaines planches manquaient de lisibilité. Le problème s'aggrave au fil du temps.

A côté de certaines pleines pages absolument superbes, complètement décadrées, sur lesquelles l'auteur a visiblement pris beaucoup de temps (voir au dessus), on trouve de nombreuses planches découpées à la tronçonneuse.

Des scènes d'action avec de nombreux très gros plans,  à peine lisibles, et surtout... très moches : visages grimaçants, encrage pâteux, abus de teintes sombres...

Je n'ai pas compris ces choix, qui m'ont clairement gâchés le plaisir de la lecture, les défauts s'accentuant au fur et à mesure que l'aventure progressait vers son dénouement.

Heureusement que l'histoire était, elle, vraiment prenante...

Conclusion : malgré cette réserve finale, allez-y, l’ensemble de la saga mérite vraiment le déplacement.