Le pitch

Après avoir maitrisé Zorglub et être sorti vainqueur de la guerre des savants dans laquelle il était embarqué, Champignac, accompagné de nos deux héros, décide au moyen d'une Zoglumobile de retourner à Champignac, tout en ayant éradiqué toutes les bases de Zorglub.( du moins le pensent ils )

Le cauchemar semble terminer, et ce n'est pas les quelques zorglhommes restant à Champignac qui paraissent pouvoir empécher le quotidien de reprendre le dessus.

Jusqu'au jour où un mystérieux individu, affublé d'une cape noir ornée d'un Z sonne à la porte du château.

Mon avis

16e tome des aventures de Spirou et septième de la série magique des "dix glorieuses" qui s'achèvera avec QRN sur Bretzelburg.

Depuis deux albums, Franquin utilise les compétences formidables de Jidéhem pour dessiner les décors et Greg pour l'assister au scénario.

Ces deux albums, Le prisonnier du bouddha et Z comme Zorglub, sont deux chefs-d'oeuvre, mais L'ombre du Z est quasiment à leur niveau.

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Avec le succès formidable remporté par Z comme Zorglub, le récit de la confrontation entre le génie du mal Zorglub et son camarade de promotion le comte de Champignac, aidé par Spirou, Fantasio, Spip et la Marsupilami (n'oublions personne !), Franquin avait encore tant de matière qu'il enchaîna en 1962 sur un deuxième volume.

L'histoire qui n'était, dans les trente première planches qu' une simple exploitation humoristique de la fin de Z comme Zorglub, explose dans la seconde partie de l'album dans une aventure exotique en Amérique du Sud particulièrement réjouissante.

Graphiquement, Franquin est toujours au top du top et on sent qu'il se fait vraiment plaisir.

La couverture, déjà, est sans doute la plus réussie de toute la série.

Et à l'intérieur, Franquin s'éclate et Jidéhem s'éclatent : regardez les nombreux dessins de véhicules : engins volants, voitures, camions de toutes sortes, avions de chasse, et même un porte-avion géant !

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Si l'histoire est un poil en dessous de celle de Z comme Zorglub, c'est sans doute parce que le lecteur sait déjà que Zorglub, malgré tout son génie technologique, est aussi le prototype du savant fou qui ne peut s'empêcher de faire des bêtises qui vont mettre en l'air ses plans.

Bref : on n'a plus vraiment peur du méchant.

L'autre fait marquant, c'est l'envie de Franquin et Greg de s'amuser : l'album déborde de gags, au point à certains moments de mettre l’histoire un peu au second plan.

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On rit, on rit... mais on arrive au bout du chemin pour Zorglub et, d'une certaine façon, pour Franquin car, avec l'accident qui survient à l'avant-dernière planche, s'ouvre déjà la porte de ce qui deviendra, un peu plus tard, Panade à Champignac et la fin de l'aventure Spirou pour son auteur.