Le pitch

Retour à Paris pour Antoine, Mimile et Juliette. Le plan est simple : ramener Juliette auprès de sa mère, puis filer au Stade de France pour assister au match de rugby France-Australie. C'est du moins ce qui est prévu... Mais, désireuse de voir son père et son grand-père se rabibocher, Sophie les oblige à s'occuper ensemble de Juliette jusqu'au lendemain. Mimile ne peut donc compter que sur Pierrot pour l'accompagner au match. Or, Pierrot l'anarchiste mène un nouveau combat : il s'est engagé en faveur des migrants. Alors vous pensez bien qu'assister à un match opposant la France, qui refuse d'accueillir les migrants, à l'Australie, qui ne pense qu'à les entasser dans des camps, bafouant ainsi les droits de l'homme, c'est hors de question !

Mimile n'a plus pour seule compagnie que ses désillusions... Et si lui aussi était bon pour l'asile?

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Mon avis

Le cinquième tome des aventures des trois lascars, ces vieux anars qui ne respectent rien.

Comme j'ai pu l'expliquer par ailleurs (voir ma critique des autres tomes), la série star de ces dernières années pour le BD comique, après deux premiers volets absolument formidables, a perdu peu à peu de son intensité.

Manque de bol, avec cet avant-dernier dernier titre (au moment où j'écris ces lignes), Wilfried Lupano et Paul Cauuet n'ont pas retrouvé l'élan initial.

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Normal, en fait, car l'humour repose souvent sur la surprise et la fraicheur et, ici, les deux ont disparu, cela sent le procédé et la répétition commerciale (eh oui, le filon rapporte un sacré paquet de fric, plus d'un million d'albums vendus et un film sorti en 2018).

Nos vieux fourneaux, avec leur caractère de m...de (oui, ils ont un caractère iconoclaste mais souvent aussi épouvantable), le lecteur les connaît par cœur et j'avoue que, tout au long de l'album, je me suis pas mal ennuyé, chaque péripétie étant vraiment, vraiment prévisible.

Quand au dessin, fait à l'arrache, et aux couleurs, vraiment pas top, pas de bonne surprise non plus...

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Le 4ème tome, opportuniste, surfait sur un propos écologiste bien dans l'air du temps.

Avec le 5ème, c'est sur la vague des réfugiés que l'histoire se balade et, même si l'ensemble est bourré de bons sentiments et que je doute pas une seconde de la sincérité des auteurs, on se croirait dans un documentaire télévisé.

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Heureusement, l'album est sauvé par quelques jolis moments d'émotion nichés dans les cinq dernières pages.

Vous l'avez compris : pour moi, fan absolu de la première heure, il n'y aura pas de sixième histoire (même si elle vient de sortir), I'm done comme disent les américains...