Le pitch

Lupano et Cauuet se penchent cette fois sur le cas de Mimile, qui a passé sa vie à bourlinguer dans le Pacifique, entre bourre-pifs, rugby et amitiés au long court. Pirate un jour, pirate toujours !

En parallèle : Pierrot et son collectif "Ni Yeux Ni Maître" jouent les abeilles tueuses, et Sophie apprend qu'à la campagne, on ne prend pas ses oeufs de poule chez les vieilles chouettes.

Bref, les "vieux fourneaux" sont de retour, pétant la forme !

Mon avis

Le troisième tome des aventures de nos trois lascars, ces vieux anars qui ne respectent rien.

Cet épisode, écrit dans la précipitation engendrée par le succès (trois tomes et 170 planches en un peu plus d'un an, est-ce bien raisonnable ?) est le moins réussi de la série, mais c'est tout relatif, l'album reste un vrai plaisir de le lire.

*

*

La raison ? Dans le premier tome, Lupano avait créé un bel équilibre entre humour et émotion ; le deuxième tome était centré sur l'humour, et c'était génial ; dans le troisième, c'est l'inverse : il est centré sur l'émotion. Autant j'ai pleuré de rire en lisant Bonny and Pierrot, autant je suis resté quasi de marbre pour celui-là.

Reste l'émotion, mais aussi un récit plus statique, au rythme cassé trop souvent par un abus de flash-back ; et, ce qui me gêne un peu plus, des personnages un peu moins sympathiques, car un peu trop portés sur la rancune et, surtout, sur la colère (trop systématique).

J'espère que Lupano reviendra à un plus juste mélange pour le quatrième tome (et Cauuet, prend ton temps, ton dessin n'en sera que meilleur...)