Les riches heures de Jacominus Gainsborough
Sarbacane
Les riches heures de Jacominus Gainsborough
Sarbacane
Le pitch
En douze scènes de genre traversées par les saisons, ponctuées de trois pêle-mêle et d'une dizaine de portraits du héros à différents âges, voici le récit d'une vie. Ses petits riens, ses grands moments, ses joies, ses peines, ses doutes, ses épreuves...
Avec, au final, la chance d'avoir été aimé et le bonheur de contempler, au crépuscule de son existence, ses amis fidèles, Policarpe, César, Agathon ou Byron, sa compagne Douce la bien nommée et ses petits-enfants autour de soi.
Pour la première fois, Rébecca Dautremer peint des animaux humanisés. Elle nous offre une fresque unique pour parler à tous du bonheur d'être en vie, à travers le destin d'un humble petit lapin.
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Mon avis
Livre inclassable par excellence, Les riches heures de Jacominus Gainsborough a tout du livre parfait pour un jeune enfant qui sait déjà lire.
Sous un format exceptionnel - un format géant presque carré (30*34 cm) -, voilà apparemment une mignonne histoire qui raconte la vie d'un lapin, forcement adorable.
Sauf que, dès que le lecteur plonge dans les pages qui parlent de Jacominus, il se met à douter.
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Déjà, il y a ce patronyme bizarre pour un lapin, Gainsborough, qui fait forcement écho à celui de Thomas Gainsborough, un des plus grands peintres anglais du XVIII siècle.
Une résonance qui fait d'autant plus sens que le style de la douzaine d'illustrations qui occupent chacune une double-page de l'album géant est très, très original, très beau mais... bizarre également.
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Rien à voir avec les illustrations habituelles d'un livre pour enfant, mais plutôt à des tableaux classiques, celles d'un peintre inconnu, un peu bizarre, entre surréalisme et Jérôme Bosch (grand écart stylistique !) .
Enfin, dès que le lecteur découvre la vie du petit lapin qui deviendra grand, il devra bien admettre qu'il s'agit d'un récit étrange.
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Le récit d'une vie, de la naissance à la mort. En passant par les accidents, l'amour, la famille.
En filigrane, c'est bien une douce mélancolie qui baigne le récit de Rébecca Dautremer, qui me parait en fait surtout compréhensible et accessible par des adultes qui ne pourront qu'être touchés par les dernières pages de l'album.
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Ce livre à l'originalité si évidente a rencontré depuis sa publication un large succès. Un succès parfaitement mérité !
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