Le pitch

La cité de Darien a gagné en puissance, mais elle doit en payer le prix. Son triomphe lui a valu d'attirer l'attention d'un redoutable ennemi venu du Nord...

L'Empire Féal est déterminé à voler la magie de Darien, et à l'utiliser pour s'emparer du trône. Ne sachant plus vers qui se tourner, les douze familles réclament son aide au Saint des lames. Accompagné de cinq inconnus - un joueur, un chasseur, un jeune voleur, une sorcière et un soldat aguerri -, le héros légendaire va devoir s'aventurer jusqu'au coeur de l'armée ennemie.

Darien était jadis la plus grande forteresse de l'Empire de Sel. À présent, elle sera son ultime champ de bataille... et le Saint des lames, son seul espoir.

Mon avis

Après deux premiers volumes passionnants, bourrés de magie et de violence, Conn Iggulden met un terme à sa série d'héroïc fantasy en reprenant quasiment le même cadre et les mêmes personnages que lors des épisodes précédents.

Ainsi que j'ai pu le préciser par ailleurs, la trilogie ne possède pas la même puissance que celle que l'auteur a consacré il y a quelques années - dans un tout autre registre - à Genghis Khan, mais Darien et Shiang m'avaient complètement convaincu par leur capacité à mettre en scènes des batailles gigantesques, spectaculaires, où la magie d'une dizaine de personnages et d'artefacts explosait les règles des combats traditionnels.

Le saint des lames reprend, quasiment, le même schéma que les deux volumes précédents : une longue première partie d'exposition, au cours de laquelle les pions - héros et armées - se mettent en place; puis une seconde partie, exclusivement consacrée aux combats.

Le premier volet de l'histoire est, ici, supérieur à celui des romans précédents.

Plus clair, moins touffu, il consacre plus de temps aux personnages principaux et, notamment à Tellius, le fameux Saint des lames, de loin la figure la plus intéressante de la saga.

En revanche, le second volet est deux crans au dessous des précédents : moins longues, moins étonnantes, les scènes de bataille ont même parfois un petit air de redite qui finit par décevoir.

Je ne vous dévoilerai pas la fin, bien entendu, mais elle est sans surprise. Logiquement, elle clôt la saga qui, dans son ensemble, restera une des meilleures du genre. Recommandée !