Les indomptables
Fayard
Les indomptables
Fayard
Le pitch
Quatre beautés à perdre la tête. Quatre déesses qui partagent tout, les amants, les fous rires, les coupes de champagne.
Si Lana Turner, Ava Gardner, Grace Kelly et Lena Horne ont des vies de légende, l’histoire de leur bande tient du conte de fées, qui commence dans l’Amérique oubliée des années 1940-1950.
Lana, fille d’ouvriers, rencontre Ava, échappée du Sud profond. Perdues dans les studios de la MGM, elles deviennent inséparables. Mêmes soirées, mêmes robes, même réveil à 5 heures pour avoir, à midi, l’éclat que l’on attend d’une star. Bientôt Lena Horne, première égérie noire du cinéma américain, les rejoint. Avec Ava, Grace Kelly, bon chic bon genre qui n’est pas encore princesse, s’autorise elle aussi bien des audaces.
Suivez ces indomptables dans un Hollywood vénéneux qui se joue des interdits. Au gré de leurs chemins de traverse, elles vous feront goûter le vent de la liberté.
Mon avis
Les indomptables est un essai romancé. Ou un roman documentaire.
Une oeuvre bizarre, quoi.
Florence Colombani raconte le destin des quatre "panthères d'Hollywood", Lana Turner, Ava Gardner, Grace Kelly et Lena Horne, comme le promet Fayard sur le bandeau et sur la quatrième de couverture, sur le ton des documentaires consacrés aux stars du cinéma régulièrement tournées pour la télévision.
Un documentaire sous forme romanesque...
Et puis, zut, peu importe ! Le résultat est là : deux cents pages pour une mise en page aérée, un récit présenté dans un ordre strictement chronologique et, ma foi, deux heures très distrayantes, pour peu qu'on s’intéresse un peu au cinéma de l'âge d'or d'Hollywood et au star système.
Il faut dire que la matière est là, car Florence Colombani n'invente rien : les actrices dont elle évoque la vie scndaleuse étaient de vraies prédatrices sexuelles, se comportant comme des hommes à une époque où les femmes étaient supposées baisser la tête et sourire quand on leur demandait de le faire !
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Lana Turner
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Lana Turner est le fil conducteur du roman, juste devant Ava Gardner. Des beautés inaccessibles, selon la MGM ? Que nenni ?!
Au contraire : des femmes assez irresponsables, des fêtardes, alcooliques (pour Ava), mangeuses d'hommes, multipliant les passades d'un soir et empilant les mariages.
Des figures d'avant-garde du féminisme, quoi !
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Ava Gardner
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Le style est fluide agréable, très cinématographique; les références sont exactes, la toile de fond distrayante.
L'ensemble manque franchement de fond, c'est bien le reproche que l'on peut faire à l'auteure. Pour une fois, on aurait bien aimé en avoir un peu plus pour son argent, il y a tant à dire sur la période !
Ma recommandation : un roman documentaire parfait pour les vacances : lecture sur le sable fin, pieds dans l'eau...
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