Le pitch

Si rien n'explose, c'est qu'elles se sont trompées quelque part. Nous sommes en 1911, dans le Paris des Merveilles où vivent des fées, des enchanteurs, des gnomes et même quelques dragons.

Les Artilleuses font peut-être leur dernier coup : le vol d'une mystérieuse relique - la Sigillaire - vaut à Lady Remington, Miss Winchester et Mam'zelle Gatling d'être pourchassées non seulement par les Brigades du Tigre, mais également par les redoutables services secrets du Kaiser...

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Mon avis

Les artilleuses : une série de trois albums qui forment un tout; trois héroïnes qui cassent tout - littéralement ! - sur leur passage et sont à elles seules une promotion parfaite pour un féminisme moderne et intelligent : drôles, puissantes, intelligentes, jolies, mystérieuses.

Adaptation d'une suite de quatre romans de fantasy steampunk de Pierre Pevel (que je n'ai pas lue auparavant), cette BD d'aventures magnifiquement illustrée par Etienne Willem est une parfaite réussite.

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Les trois albums sont littéralement bourrés jusqu'à la gueule d'action et d'aventures, narrées avec un sens du cadrage et du découpage tout à fait réjouissant.

Etienne Willem m'avait déjà séduit par son trait tout à la fois rond et hyper dynamique, dans la trilogie Les ailes du singe, qu'il avait réalisé tout seul (scénario et dessin).

Un trait qui est un hommage à lui tout seul à la BD belge de la grande époque (les 60's et les 70's).

Willem ? Une sorte de disciple d'André Franquin et de Peyo (venant de moi, on ne peut pas faire plus beau compliment.

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Avec l'aide de Tanja Wenish, auteure d'une impressionnante mise en couleurs, Willem balade le lecteur dans un Paris fantasmé, entre Art déco et Art nouveau, aux portes ouvertes sur un monde magique d'où émergent des trolls, des fées et autres personnages de contes.

Il y a bien longtemps que je ne suis pas amusé autant, au premier degré, secoué par une multitude de scènes d'action racontées par des auteurs qui ne se prennent jamais au sérieux.

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Imaginez trois héroïnes, sorte de Rouletabille mêlé d'Arsène Lupin féminins, qui jongleraient avec des menaces lovecraftiennes, dans un décor sorti de l'imagination de Jules Verne : voilà à quoi ressemble Les artilleuses.

L'occasion parfaite de retomber pour quelques heures en enfance !