Les années sandwiches
Le livre de poche
Les années sandwiches
Le livre de poche
Le pitch
Le vieux Max disait : "L'homme ne vit que quatre ou cinq années importantes dans son existence, le reste, c'est du remplissage et de l'attente. Quatre ou cinq années qui viennent s'intercaler dans la vie comme des tranches de pâté entre les morceaux de pain. Des années-sandwiches !"
Pour Félix et Victor, 1947 fut l'une de ces années-là. Ils n'avaient rien en commun, sinon leur âge (quatorze ans), et cependant ils devaient faire ensemble un étrange chemin qui les laisserait l'un et l'autre étonnés.
Félix était le plus jeune descendant d'une grande dynastie bourgeoise, français par son père et un peu bizarre par sa mère, une Russe imprévisible et fantasque. Victor était juif, orphelin et terriblement méfiant à l'égard des hommes et des choses.
Félix était romantique, rêveur et plaçait curieusement son orgueil. Victor se voulait pragmatique, mais ne parvenait le plus souvent qu'à être surpris.
Mon avis
Pendant quelques années, au début des années quatre-vingt, Serge Lentz a été un écrivain "à la mode".
En trois romans de très grande qualité (Vladimir Roubaïev, La stratégie du bouffon et Les années sandwiches), il a récolté succès critique, honneurs (prix des libraires, prix Interallié) et succès public (synonyme de gros tirages), alors même qu'il menait en parallèle une carrière de grand reporter tout à fait remarquable et faisait découvrir Jim Harrison aux français en traduisant ses romans les plus connus.
Et puis il a disparu des radars de la vie littéraire jusqu'à sa mort, en 2021, ce que j'ai toujours regretté.
Il est donc temps que je lui rende l'hommage qui lui est dû.
Je commence par Les années sandwiches, qui est des romans d'apprentissage les plus réussis qu'il m'ait été donné de lire au cours de ma longue vie de lecteur compulsif.
Dans cette oeuvre, on retrouve tout ce qui fait Serge Lentz : ses ascendances slaves, ses origines juives, les racines, la guerre.
C'est beau, c'est émouvant, mais c'est aussi drôle, vif, cela se lit vite comme un feuilleton, François Truffaut aurait pu parfaitement le porter à l'écran...
Faîtes-moi plaisir : aidez-moi à remettre Serge Lentz à la mode, s'il vous plait !
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