L’emprise
Gallimard
L’emprise
Gallimard
Le pitch
Un favori à l'élection présidentielle, le président d'un groupe militaro-industriel, un directeur du renseignement intérieur, un syndicaliste disparu après le meurtre de sa famille, une photographe chinoise en vogue...
Qu'est-ce qui peut les relier ? Lorraine, agent des services secrets, est chargée de faire le lien. De Paris, en passant par la Bretagne et l'Irlande, pourra-t-elle y parvenir ?
Mon avis
La quatrième de couverture fait référence à La malédiction d'Edgar, la biographie romancée d'Edgar Hoover écrite par Dugain neuf ans plus tôt. Ne vous fiez pas à cette accroche, les deux livres n'ont rien à voir, si ce n'est le sujet : la politique.
Autant le livre sur Hoover est une réussite totale, autant ce roman, qui ne manque pas de qualités, loin de là (le style de Dugain est toujours là, parfait), est bourré de défauts.
Le principal est de délivrer un roman à clés sur le milieu politique français dont les clés sont beaucoup trop transparentes (Corti est Pasqua ? Et alors ?) pour que le livre ne perde pas presque complètement sa nature même de roman.
Et si c'est presque un document, alors Dugain veut-il nous faire croire que le milieu politique est, comme il le dépeint, uniformément gris, triste, cynique et amoral ?
Bref, il y a un truc qui cloche dans ce livre. Mais il a rencontré un vrai succès, donc il y a donc eu une suite (Quinquennat), et même un troisième tome pour clore la trilogie (Ultime partie)...
Je suis un fan de Marc Dugain mais là, je suis déçu.
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