Le voyageur du mésozoïque
Dupuis
Le voyageur du mésozoïque
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Le pitch
Le Comte de Champignac a découvert dans les glaces de l'Antarctique un œuf de dinosaure qu'il ramène au château avec l'aide de Spirou et Fantasio.
L'oeuf, vivant, éclot sous les yeux du comte et de ses collègues Schwarz, Black et un biologiste au nom inconnu. Mais le Marsupilami commet une gaffe et du X2, un produit qui fait vieillir, tombe dans le premier repas du dinosaure.
Devenu adulte du jour au lendemain, il s'évade vite du parc et commet des catastrophes dans Champignac.
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Mon avis
13e tome des aventures de Spirou et quatrième de la série magique des "dix glorieuses" qui s'achèvera avec QRN sur Bretzelburg.
Comme pour les trois précédents, le volume est composé de deux histoires, une longue de 47 planches (qui donne son titre au volume) et une courte de 14 planches, La peur au bout du fil. Franquin joue au grand écart dans l'ambiance entre les deux histoires.
La première, Le voyageur du mésozoïque, est un pur délire comique et, sans le moindre doute, un des sommets absolus de l'art franquinesque (si vous me permettez ce néologisme) qui consiste à pousser une idée originale (ici, la capacité à "ressusciter" un dinosaure) jusqu'à son paroxysme.
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Cela donne quelque chose d'absolument grandiose, une succession de planches de "guerre" où un dinosaure (plutôt sympa, au demeurant, pauvre bête !) est confronté à l'agressivité du monde extérieur. Ne ratez surtout pas, le combat final entre le dinosaure et le marsupilami...
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La deuxième, courte mais dense, est une des rares incursions dans le thriller (voir par ailleurs Les petits formats). Thriller : un bien grand mot pour une ambiance un peu plus oppressante qu'à l'habitude et un Comte de Champignac qui fait peur (avec l'inoubliable : "Je vous dis zut !").
Indispensable dans toute bibliothèque, idéale ou pas, pour petits et grands. A lire, relire et rererere...
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