Le pitch

À l'occasion d'une expédition spéléologique, Yoko Tsuno et ses compagnons, Vic et Pol, découvrent fortuitement une cité souterraine, habitée par des extra-terrestres venus d'une lointaine galaxie. Vinéa. Leur planète, étant devenue un enfer invivable, ils avaient dû se résoudre à l'abandonner pour se réfugier au sein de notre Terre, alors que, à la surface, l'homme menait encore une existence primitive.

En compagnie de la vinéenne Khâny, l'audacieuse Yoko parvient au Coordinateur, cet ordinateur géant qui porte en lui la mémoire magnétique de toutes les connaissances des Vinéens et qui gouverne leurs vies.

Hélas, la force pensante qui soutient cette entité électronique s'est accumulée à l'insu des Vinéens et possède sa propre raison.

Mon avis

Quand, en 1972, le premier tome de la série Yoko Tsuno est sorti dans Spirou, le succès a été immédiat auprès du jeune public. Plusieurs raisons.

La première, visuellement évidente, est la qualité du dessin de Roger Leloup.

Un trait précis, clair, privilégiant les dessins spectaculaires et la technologie.

En cela, Leloup est en quelque sorte un héritier spirituel d'Edgar P. Jacobs, même si dans les faits, il travaillera pendant de nombreuses années pour Jacques Martin (Alix) et pour les studios Hergé (en tant que spécialiste des objets "mécaniques").

La seconde, c'est cette capacité à retrouver les fondamentaux des romans d'aventures du XIX° siècle, avec un mélange de suspens, d'exotisme et de mystère.

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On y trouve également un élément supplémentaire : le fantastique et la SF.

Dans ce premier tome des aventures de Yoko Tsuno, il faut bien l'admettre : lue avec un œil neuf, rincé de tous les poncifs du récit d'aventure contemporain, l'histoire est passionnante !

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La dernière, c'est la facilité avec laquelle l'auteur crée un noyau de héros sympathiques (et parfois drôles) auxquels les jeunes lecteurs peuvent s'identifier.

Résultat : de la BD belge à son meilleur. Indispensable.

À offrir aux enfants et aux ados, cela n'a pas vieilli !