Le pitch

Manu et Mariette ont émigré à la campagne. Manu veut faire un potager et Mariette un enfant.

Mais Manu, qui fête dans la liesse la naissance de son premier radis, n'assume pas l'idée de l'enfant : c'est dur d'avouer à son bébé qu'on ne sait pas changer les vis platinées. Donc, il se planque dans les cartons de déménagement, qui traînent toujours au milieu du décor.

Sans parler des pesticides du voisin - "si le vent tourne, on est morts" - et de l'affiche qu'il est censé faire pour la Fête du cochon.

Mon avis

Deuxième tome de la  sympathique série de Larcenet et Ferri. Après un premier tome un peu fade à tout point de vue, cela va tout de suite mieux.

Déjà, très symboliquement, la mise en couleurs de Brigitte Findakly gagne un ou deux tons en intensité, et c'est très bien.

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Ensuite, le scénario privilégie les situations et les gags un peu plus "adultes", avec notamment un développement très marqué de traits d'humour décalés, parfois un peu surréalistes (apparition du loup et des trois petits cochons, par exemple), mais aussi, surtout, une place importante accordée au personnage de l'ancien maire du village, ermite philosophe complètement barré.

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Un niveau au-dessus donc, mais nous sommes encore à cent coudées de ce que fera Larcenet après cette série (Le combat ordinaire et surtout Blast) et Ferri (auteur du très savoureux De Gaulle à la plage).

L'ensemble reste un peu fade et le cadre narratif (gags systématiquement en demi-planches) beaucoup trop rigide.

Dommage. Cela ne va malheureusement pas évoluer avec les tomes suivants.