Le pitch

Le policier Sean McEvoy est retrouvé mort dans sa voiture. Chargé d'une affaire de meurtre abominable, son enquête n'avançait pas. Lorsqu'il apprend le suicide de son frère, Jack, son jumeau, journaliste de faits divers, refuse d'y croire.

En cherchant à comprendre, il découvre d'autres cas de policiers apparemment poussés au suicide par des meurtres non résolus. Tous ont été retrouvés avec, à leur côté, des lettres d'adieu composées d'extraits de poèmes d'Edgar Poe.

Un effrayant tableau d'ensemble commence à se dessiner. Jack fait pression sur les agents du FBI pour qu'une enquête soit ouverte sur ces suicides en série.

Mon avis

Tout le monde a lu ou au moins entendu parler du Poète de Connelly.

Non ? Vous ne connaissez pas ? Heureux lecteur (ou heureuse lectrice) !

Vous ne savez pas la chance que vous avez : vous allez enfin découvrir le meilleur roman de Michaël Connelly, mais aussi, j'ose le dire, un des classiques absolus de la littérature policière !

Mais pour quelle raison, allez-vous me demander  ? Oui, pourquoi Le poète est-il un chef-d'œuvre ? Je vous remercie d'avoir posé cette excellente question !

La réponse est paradoxale : parce qu'il ne ressemble pas aux autres livres de Connelly !

Ici, pas d'inspecteur Harry Bosch, le héros récurrent des romans de l'auteur.

Et foin des personnages à la psychologie complexe qui font tout le charme de ses romans !

En prenant comme personnage central un journaliste, profession qu'il a exercé pendant une dizaine d'années avant de se lancer dans l'écriture de romans, Connelly donne un supplément d'âme et de crédibilité à son intrigue.

En ouvrant Le poète, une certitude : vous voilà parti pour 750 pages serrées de tension, au fil d'une intrigue particulièrement soignée, complexe, aux multiples rebondissements et qui s'achèvera dans un des meilleurs twist final que je connaisse.

C'est un véritable thriller, un Tourne Page dans toute sa splendeur, qui vous laissera sans doute pantelant, les yeux fatigués, au petit matin, repu du plaisir de la lecture d'un pur divertissement (noir, très noir...).

Alors, s'il vous plait, faites-moi plaisir, précipitez-vous sur ce roman si vous ne l'avez pas encore lu et n'oubliez pas, ensuite, de l'offrir à vos proches et de le conseiller autour de vous !

NB : la couverture de l'édition poche a changé, mais j'ai conservé la précédente, celle avec le corbeau, car je la trouve beaucoup plus belle et efficace...