Le journal de Bridget Jones
Albin Michel
Le journal de Bridget Jones
Albin Michel
Le pitch
Bridget a presque trente ans et n'est toujours pas mariée. Entre une mère égoïste et des amis plus ou moins en couple, elle cherche le prince charmant qui changera sa vie, son regard sur elle-même et sur le monde.
Comment s'y prendre avec les hommes ? Par où commencer ? Avec humour décapant, Helen Fielding trace le portrait d'une génération femmes socialement responsables, financièrement autonomes, affectivement... frustrées !
Une comédie sentimentale, ironique et tendre.
Mon avis
Ce roman paru en 1998 est certainement la mère (le père ?) de la chick lit, la "littérature pour poulette" (désolé, c'est vraiment la traduction littérale !).
Vous voyez ? Cette littérature censée être destinée, et même réservée aux jeunes femmes ? Get it ?
Cette appellation constitue d'ailleurs un cas de ségrégation sexiste manifeste vis à vis du genre masculin, au nom duquel je proteste ici officiellement...
Rien que pour cette innovation littéraire, le domaine de l'édition doit une fière chandelle à Hélène Fielding, car ce sont des millions de volumes qui se sont vendus de ce roman, de ces suites et de ses imitations ! Beaucoup d'entre-elles ne valent absolument rien, alors que celui-ci...
Il faut bien avouer qu'il y a un ton, beaucoup d'idées, et un sacré paquet d'humour - britannique, l'humour, je précise - qui m'ont rendu la lecture facile et agréable, et pourtant je suis un homme !
Les deux meilleures idées d'Helen Fielding sont d'avoir, d'une part, rédigé l'histoire sous forme de journal et, d'autre part, d'avoir fait de l'héroïne une fille "comme les autres", c'est-à-dire bourré de défauts, de complexes, pas toujours maligne dès qu'il s'agit d'aborder le délicat problème des relations avec le sexe opposé.
Identification de la lectrice avec l'héroïne ? Banco ! Cela marche à tous les coups.
De la pure littérature de distraction.
De temps en temps, cela fait du bien. Depuis, personne n'a fait beaucoup mieux dans le genre.
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