Le huitième sortilège
Le huitième sortilège
Le pitch
"Vous auriez de très jolis pieds si vous en preniez soin" dit la vierge Bethan.
"Ch'est bien aimable à toi" répondit Cohen le Barbare. Mais des pédicures j'en rencontre pas chouvent dans ma profechion.
Octogénaire, borgne, chauve, édenté, Cohen, le plus grand héros de tous les temps réussira-t-il à tirer Deuxfleurs et Rincevent des griffes de leurs poursuivants ? Car une étoile rouge menace de percuter le Disque-monde, dont la survie repose sur le sorcier calamiteux : dans son esprit brumeux se tapit le Huitième Sortilège...
Mon avis
Deuxème tome de la saga du Disque-monde, l'homme qui a dynamité avec son humour inimitable le genre de la Fantaisy.
Vous voulez un exemple de l'humour de Pratchett ? Lisez le pitch. Si cela vous faire rire, lancez-vous. Si vous trouvez ça pitoyable, passez votre chemin !
Après La huitième couleur, le premier tome de la saga, qui m'a fait vraiment me bidonner, j'ai entamé Le huitième sortilège avec enthousiasme.
À la fin du roman, tout à fait satisfait de ma lecture, mais rassasié, j'ai rangé le volume dans ma bibliothèque et j'en suis resté là (la série comporte 35 volumes !).
Pour quelles raisons ? Tout d'abord, car je trouve que la construction et la narration ne sont pas à la hauteur de l'entreprise, cela manque d'ampleur et de clarté. Mais surtout, parce que l'humour pratiqué par Pratchett flirte sans cesse avec la loufoquerie et le non-sens, et cela ne tient pas la longueur.
Vous imaginez les sketchs des Monty Python montés en série cinématographique de six films de deux heures et demie, à la Star Wars ? Non ? Eh bien alors vous m'avez compris ! Oui ? Alors cette saga au long cours est pour vous, foncez !
Acheter sur Amazon