Le pitch

Erwan, Gaëlle, Pauline et sa fille Blanche, se retrouvent en plein cœur de la Bretagne, dans la maison de Christo.

Pauline et Erwan réalisent qu’ils se sont fait piéger par la prêtresse hermaphrodite, lors de leur incursion dans le petit monde. Mais les questions restent nombreuses : Blanche y aurait-elle un frère ou une sœur dont Erwan serait le père ? Dans quel but la prêtresse a-t-elle voulu concevoir des enfants avec des humains ?

Peut-être arriveraient-ils mieux à comprendre les mystères qui nimbent cette étrange enfant, si leurs réflexions n’étaient pas perturbées par les querelles de jalousie entre Pauline et Gaëlle ! Sans parler du pays qu’ils voient partir en lambeaux autour d’eux…

Mon avis

4ème tome de la série Le grand mort, qui en comporte six à ce jour.

Cette saga au long cours continue à avancer sur son drôle de rythme, un pied dans le réel (mais un réel décalé par rapport au nôtre), et un pied dans le petit monde, surtout sans se presser et sans que l'histoire progresse beaucoup.

On continue à suivre les tribulations des trois principaux personnages, assez attachants, avec plaisir, à défaut de passion, une sorte de jeu de séduction s'établissant entre les deux femmes (Gaëlle et Pauline) et Erwan, qui semble un peu perdu par moment...

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Crayonné de la couverture

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Tout cela sur ce tempo moderato qui frise parfois l'abus de décontraction mais qui, en même temps, fait l'originalité et le charme de la série (rappelons que l'ambiance de l'histoire est très "retour à la terre, venez-vous faire un tour dans ma Bretagne profonde").

C'est donc avec un plaisir étrange qu'on détaille les nombreuses vignettes pleines de verdure, avec ce dessin très rond, toujours magnifique de Vincent Maillié.

Et soudain, à la planche 32 (sur 56), tout s'agite, tout éclate, un tremblement secoue le monde, et on se dit : "chouette, on rentre dans le vif du sujet", avant de passer à la lecture du tome 5.