Le diable s’habille en Prada
Le diable s’habille en Prada
Le pitch
Vingt-trois ans, un diplôme de littérature en poche, Andrea débarque à New York en quête d'un premier job, prête à croquer à belles dents dans la Grosse Pomme.
On lui offre - ô, miracle ! - le poste d'assistante de Miranda Priestly, la rédactrice en chef d'un prestigieux magazine de mode. Comment, elle n'a jamais entendu parler de Runway ni de sa grande prêtresse dont le nom est aussi célèbre que ceux de Chanel ou de Versace ? Voyons, des millions de filles se damneraient pour être à sa place !
Mais les dessous de la mode ne sont pas toujours propres, et au contact de son incomparable patronne, Andrea découvre vite ce que le mot "enfer" veut dire.
Mon avis
Un peu de respect pour ce livre : c'est grâce à lui, après Le journal de Bridget Jones que le tsunami de la chick lit (la "littérature pour poulettes", soyons clair !) s'est abattu sur le monde !
Pour être un peu plus sérieux : non, je ne suis pas une femme (un homme, en fait), non je ne m'intéresse pas particulièrement à la mode et je ne connaissais pas le nom d'Anna Wintour avant d'entamer ce roman, mais oui, j'ai adoré ce livre de pure distraction (surtout ne pas y chercher autre chose, c'est pour la plage ou le train).
C'est vraiment très drôle ! Le style de la jeune auteure qui s'est inspirée de sa propre expérience (elle a vraiment été l'assistance de la rédactrice en chef de Vogue) est vif, primesautier, les personnages bien campés.
On adore détester Miranda, l'horrible femme qui martyrise l'héroïne.
Par contre, si vous devez absolument vous plonger dans ce roman (y compris, vous l'avez compris, si vous êtes un homme...), la "suite", Vengeance en Prada, sortie des années plus tard, est un vrai scandale, une pure opération à but lucratif, à éviter absolument !
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