Le coeur en braille

d'après le roman de PascalRutter

Joris Chamblain, Anne-Lise Nalin

Dargaud

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Le pitch

Ce qu’il préfère ? Écouter les Rolling Stones, se gaver de loukoums avec son copain Haïçam, parler mécanique avec son drôle de père… Mais lorsque Marie-José, génie absolue, déboule dans sa vie un beau jour de contrôle de maths, c’est tout son univers qui implose…

Pourquoi, soudainement, cette intello et violoncelliste de talent, a-t-elle besoin de lui ?

Une amitié étrange va naître entre ces deux ados que tout oppose. Vont-ils pouvoir cacher le secret de Marie-José jusqu’au bout ?

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Le coeur en braille

Mon avis

Le coeur en braille c'est, au départ, en 2012, un roman de Pascal Ruter, un auteur spécialisé dans la littérature jeunesse.

Gros succès, et adaptation au cinéma en 2016.

Et voilà que, maintenant, arrive l'adaptation en BD.

Pour qu'une histoire soit une telle source d'inspiration, c'est qu'elle doit avoir quelque chose de particulier, ou quelque chose d'universel.

Le cour en braille

Il me fallait vérifier. Je l'ai fait pour vous et je confirme : cette histoire est tout autant particulière qu'universelle et son adaptation par Joris Chamblain (scénario) et Anne-Lise Nalin (illustrations) est une réussite.

Le récit s'adresse au cœur de chacun, petits et grands. Une histoire de différence (comment accepter la différence chez l'autre, comment se placer sur la même longueur d'onde pour pouvoir aider, communiquer ?) et de handicap.

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Le cour en braille

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Il y a aussi une histoire de passion, pour la musique. Et les premières notes annonçant la première passion amoureuse.

Tout est raconté avec beaucoup de délicatesse, de finesse et d'humour, même si l'histoire pourra paraitre aux adultes comme un peu convenu dans sn déroulement.

Mais ce n'est pas grave, car il y a, de manière très nette, une volonté de délivrer une morale apaisante. Un brin de feel good, de tant en tant, cela apaise !

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Le cour en braille

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D'une certaine manière, le ton et le sujet utilisés m'ont fait parfois pensé à certains romans du regretté Patrick Cauvin (pour moi, c'est un vrai compliment !)

Il est important, également, de mettre en avant les illustrations d'Anne-Lise Nalin, qui sont en totale adéquation avec la tonalité du récit. C'est charmant.

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Le cour en braille

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Un seul petit bémol pour terminer : la mise en couleurs ne m'a pas convaincu, avec des cartouches au fond tout noir et au texte en blanc (pas beau et très peu lisible) et des vignettes aux couleurs exagérément contrastées.

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