Le pitch

Alors qu'au cours d'un cocktail mondain Largo Winch annonce la création d'une fondation pour venir en aide aux enfants de la guerre, un maître d'hôtel lui apporte sur un plateau la "surprise du chef": la tête d'un de ses collaborateurs, assassiné par les trafiquants de drogue qu'il tentait de démasquer.

Ce n'est que le début d'une odieuse machination qui va, en quelques heures, faire complètement basculer la vie de l'homme d'affaires.

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Mon avis

Les tomes 5 et 6 de Largo Winch forment (c'est logique) le troisième diptyque de la saga.

Tout au long de la vingtaine d'albums parus au fil des années, celle-ci fonctionnera toujours par double volume : le premier met en place les nœuds dramatiques sous un déluge de dialogues, le second les dénoue à coup de scènes d'action et de twists.

Disons le tout de suite : ce diptyque est trois coudées en dessous des deux premiers.

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Ce qui faisait le charme des premiers albums, c'était son côté juste un peu too much : des héros très beaux au charme ravageur, des héroïnes jeunes et au corps de vamps, des méchants terribles, des meurtres atroces, un dessin réaliste "à l'américaine" aevc des couleurs hyper flashy.

Malheureusement, ici, Van Hamme force vraiment un peu trop la dose et ce qui pouvait séduire et passer en 1995 ne fonctionne plus vraiment.

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Le plus gênant ? Sans doute le rôle attribué aux femmes de l'histoire.

Elle sont tellement dans le registre "salopes de luxe" que la misogynie du propos décolle la rétine du lecteur !

Ajoutez à cela un premier tome hyper statique et beaucoup trop bavard (des tartines de dialogues !), un contexte (un trafic de drogue qui passe par les Pays-bas) qui a terriblement mal vieilli, et des couleurs tellement agressives que mes lunettes se sont brisées sous le choc chromatique, et vous vous direz sans doute,comme moi : vite, passons au diptyque suivant !