La passe-miroir
Gallimard Jeunesse
La passe-miroir
Gallimard Jeunesse
Le pitch
Fraîchement promue vice-conteuse, Ophélie découvre à ses dépens les haines et les complots qui couvent sous les plafonds dorés de la Citacielle. Dans cette situation toujours périlleuse, pourra-t-elle compter sur Thorn, son énigmatique fiancé ? Et que signifient les mystérieuses disparitions des personnalités influentes à la cour ?
Ophélie se retrouve impliquée malgré elle dans une enquête qui l'entraînera au-delà des illusions du Pôle, au coeur d'une redoutable vérité.
Mon avis
Deuxième tome du cycle de La passe-miroir, la série à succès de Christelle Dabos.
Allez jeter un oeil sur ma critique du premier volume de la primo-romancière, Les fiancés de l'hiver.
Vous découvrirez la mise en perspective du roman ainsi que mon avis sur le début de cette saga française extrêmement réussie : la lecture du deuxième tome ne m'a pas fait varier d'un iota de mon impression première !
Nous avions laissé notre petite héroïne, Ophélie, en pleine découverte de la Citacielle, le monde artificiel dirigé par le demi-dieu Farouk, peuplé de nobles regroupés en familles dotés de pouvoirs.
La pauvre cocotte en avait enduré de belles durant plus de 600 pages, en découvrant que l'homme à qui un accord entre familles l'avait destinée, Thorn, était une espèce d'autiste hypermnésique aussi aimable qu'une porte de prison (rouillée).
La deuxième partie de ce qui se révélera plus tard être une tétralogie est aussi passionnante que la première : un vrai Tourne Page !
Roman a priori destiné aux adolescents, La passe-miroir est en fait une oeuvre complètement mainstream qui plaira autant aux adultes qu'aux plus jeunes.
Préparez-vous à une plongée dans près de 700 pages où Christelle Dabos ne vous lâchera pas une seconde.
Vous y retrouverez la même imagination débridée, en un véritable hommage indirect à J.K. Rowling et de son Harry Potter.
Univers fantastique par excellence, le monde de La passe-miroir est aussi bourrée de poésie.
La plume de l'auteure est toujours aussi fluide et le seul défaut du premier volume - sa relative lenteur - est en grande partie gommé.
Excellente surprise : l'histoire prend peu à peu les accents et la tournure d'un roman à suspens, avec l’énigme de plusieurs disparitions inexplicables à résoudre.
La petite Ophélie se révélera une apprentie détective de la meilleure eau, dotée d'un caractère certain.
Et Thorn, son promis ? Va-t-elle le repousser ? Se laisser séduire ?
Les réponses sont dans le roman : précipitez-vous !
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