La grande traversée
Dargaud
La grande traversée
Dargaud
Le pitch
Dans le village, c'est l'effervescence. La préparation de la potion magique requiert une certaine quantité de poisson "raisonnablement" frais, et celui-ci vient à manquer.
Plutôt que d'attendre un arrivage de Lutèce qui semble bien compromis, Astérix et Obélix s'embarquent sur un petit bateau de pêche et découvrent les difficultés de l'apprentissage d'un nouveau métier.
Pris dans une terrible tempête, ils accostent sur une terre lointaine peuplée d'étranges mercenaires romains à plumes. Dans quel pays ont-ils donc bien pu accoster ?
Mon avis
23e tome des aventures d'Asterix et Obelix, publié en 1975.
Ce tome-là est vraiment bizarre, à part dans la série.
Comme si Goscinny, en panne d'inspiration, avait décidé de recycler d'anciennes histoires pour en faire une nouvelle.
Car il faut bien avouer que, La grande traversée, c'est moitié une resucée d'Oumpah-Pah le peau rouge, et moitié un pompage d'Astérix et les Normands.
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Cet album, que je trouvais mineur à sa sortie (sauf pour les dessins d'Uderzo qui sont, comme toujours, superbes), se révèle en fait, au fil des différentes lectures, d'excellente facture.
La preuve : il recèle plusieurs gags dont on se souvient (mon préféré, c'est celui des glouglous).
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Franchement, cette histoire est à redécouvrir, n’hésitez pas, comme moi, à revenir sur vos pas d'enfance pour en profiter !
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