Le pitch

Comme son père et son grand-père avant lui, Jojo l'Affreux a un seul but dans la vie : être la terreur des enfants ! Faire partie d'une famille d'Effaroucheurs professionnels, ce n'est pas rien !

Gonflé à bloc, Jojo l'Affreux pose ses valises dans la chambre d'un petit garçon, et se met au travail. Il grogne, rugit, grimace, montre ses dents, fait craquer ses os... Mais rien ne se passe comme prévu... Pas même un frisson. L'enfant continue de dormir paisiblement. Nuit après nuit, Jojo persévère ; en vain. Rien n'y fait !

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Mon avis

Vous avez vu la tête de Jojo, ce pauvre monstre ? Il vous fait peur ?

Non ? C'est bien ça le problème de Jojo : il est moche comme un pou qui aurait oublié de se faire suivre par un orthodontiste depuis sa naissance, mais il ne fait pas peur.

En fait, pour ma part, je dois bien avouer qu'il me fait plutôt rire. Il a même un regard attendrissant, n'est-ce pas ?

Et de surcroit, il faut bien admettre qu'il n'est vraiment, vraiment pas monstrueusement grand !

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Sur ce concept tout bête - le décalage entre l'être et le paraître, l'intention et le moi profond -, Dita Zipfel a développé une petite histoire vraiment tout simple, mais vraiment touchante.

Au fur et à mesure que le pauvre Jojo multiplie les efforts pour "faire le job", sans le moindre résultat, je dirais même que le lecteur le prend en pitié. Pôv' mochetée ! Quant à la fin... je n'en dirais pas plus...

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Une histoire adorable donc, clairement destinée aux plus petits pour les convaincre que s'endormir, le soir, ce n'est vraiment pas aussi dangereux qu'ils le craignent parfois.

Mais je suis certain que Jojo fera aussi craquer les plus grands et les adultes (la preuve : moi !), avec cet humour tendre, mais surtout grâce aux graphismes formidables de Mateo Dineen.

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Mateo, qui n'en n'est pas au premier monstre de sa carrière (loin de là, allez jeter un œil sur son Incroyable catalogue des monstres) a la vista pour rendre l'obscur lumineux.

Bravo Mateo!