Le pitch

Suspecté d’être impliqué dans l’attentat visant la Robotop, Jacques Ramirez est désormais recherché par la police de Falcon City ! Alors qu’un étrange personnage ressurgit dans sa vie, il décide de fuir la ville en compagnie de Chelsea Tyler et Dakota Smith. Mais les hommes du cartel n’ont pas dit leur dernier mot. Ils feront tout, absolument tout, pour retrouver l’homme qui les a trahis.

La suite tant attendue d’Il faut flinguer Ramirez arrive dans les bacs ! Jacques se retrouve embarqué bien malgré lui dans une chasse à l’homme aussi explosive que pittoresque. L’occasion idéale pour régler certains conflits familiaux et profiter des richesses qu’offrent l’État d’Arizona.

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Mon avis

Deux ans après le premier volume de Il faut flinguer Ramirez, voici enfin (déjà ?) le second !

Les très nombreux lecteurs qui ont été agréablement surpris par le premier tome (ce fut un succès commercial très étonnant), se sont donc, comme moi, jetés sur la suite des aventures de Ramirez, le vendeur d'aspirateur (vrai, faux ? A vous de voir...). Avec pas mal de curiosité car rien, à la fin de l'album, ne permettait de savoir dans quelle direction allait se lancer l'auteur pour poursuivre une intrigue aussi what the fuck !

Le problème des suite qui surfent sur un carton d'audience, c'est qu'elles sont souvent opportunistes, et qu'elles ne sont pas portées par la même inspiration.

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Heureusement, ici, ce n'est pas le cas : après un début sans doute un peu statique - le temps de poser et remettre l'intrigue en place - Nicolas Petrimaux passe la troisième, puis la quatrième, avant de terminer à fond la caisse l'intrigue de cette BD à grand spectacle.

Ça pète, ça explose, ça défouraille dans tous les sens, avec un résultat entre L'arme fatale, Narcos, Pulp fiction et Jack Reacher.

Wow ! Le lecteur retrouve la même vista qui portait le premier Ramirez : un découpage pleine page explosé, en une multitude de vignettes plus ou moins grandes, dispersées comme dans un film de Tarantino.

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Les dialogues, très nombreux, sont hachés, découpés, pour donner encore plus de dynamisme à l'action, et il vous faudra sans doute deux bonnes heures pour atteindre les dernières pages.

Le résultat est assez bluffant, meilleur que le premier volume.

C'est plus long (près de 200 planches), plus complexe (les personnages sont nombreux et le scénario vraiment malin), plus beau (les graphismes et la mise en couleurs de Nicolas Petrimaux - c'est lui qui fait tout ! - sont formidables), et presque aussi drôle (on retrouve les "interludes" publicitaires parodiques qui avaient fait le succès du premier tome).

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Un succès presque parfait, donc, indispensable si vous aimez les récits d'action et d'aventure. Une sorte de comics "à l'américaine", mais bien français, et en version luxe.

Un seul défaut : eh bien oui, c'est juste la déception de découvrir, à la fin de l'album, que l'histoire n'est pas terminée et qu'il y aura un troisième volet... que nous ne sommes pas prêts de lire, car je me suis laissé dire que l'auteur, proche du burn out après ce travail de titan, a décidé de prendre son temps pour achever sa saga.