Hypnos
Le lombard
Hypnos
Le lombard
Le pitch
Paris, 1919. Alors que la Conférence de la paix se prépare, Camille utilise ses talents d'hypnotiseuse pour détrousser un riche bourgeois.
Démasquée, elle tombe entre les mains du Colonel Brunaire, redoutable chef des services secrets. Pour éviter le bagne, il lui faudra mettre son don au service du pouvoir.
Mon avis
Difficile de faire une plus belle couverture, n'est-ce pas ?
Un vert profond, l'esquisse d'un visage avec une coiffure "à la garçonne", un titre en lettres dorées art déco : une élégance graphique qui intrigue et plonge le lecteur déjà ferré dans l'immédiate après-guerre (la première).
La quatrième de couverture est à l'avenant et, une fois l'album ouvert, le dessin semi-réaliste, extrêmement détaillé et précis d'Attila Futaki (un prénom qui ne s'invente pas !) séduit immédiatement.
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Planche 1, juste encrée, sans lettrage
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Quant à la mise en couleur très contrastée, privilégiant le modelé des visages et les ambiances de nuit avec des éclairages indirectes, elle participe à une plongée dans cette histoire de mystère s(vrais et faux) et d'espionnage.
Le scénario ? Lui aussi précis, complexe sans excès, malin, c'est un plaisir.
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Planche 1, une fois lettrée et mise en couleurs
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Il y a beaucoup de texte - essentiellement des dialogues - et un découpage qui privilégie l’ellipse narrative : Laurent Galandon ne prend pas ses lecteurs pour des imbéciles.
Récit d'ambiance, ce premier album d'une série qui promet(tait) adopte le rythme feuilletonnant des romans du début du (XX°) siècle, entre Rouletabille et Arsène Lupin.
Vous l'avez compris : c'est une vraie réussite, un vrai bonheur.
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Vous pouvez vous jeter dessus en toute confiance, sans attendre la suite, car les auteurs ont eu l'intelligence de boucler l'histoire pour en faire l'équivalent d'un one shot.
NB : Malheureusement, je ne suivrai pas sur ce site de la suite de la série : le deuxième album est complètement raté.
Scénario hyper léger et prévisible, mise en couleurs vraiment laide : c'est du travail bâclé, je n'irais pas plus loin.
Dommage, le cadre mis en place dans L'apprentie méritait mieux.
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