Le pitch

Huck est employé à la station-service d'une petite ville. Encore bébé, il fut déposé devant la porte d'un orphelinat avec un petit mot sur lequel est inscrit : "merci de l'aimer". Chaque jour, on lui apprit qu'il devait réaliser une bonne action pour ses proches, ses voisins voir même de parfaits inconnus. Huck s'y plie depuis, sans jamais rater une occasion de faire le bien. Il faut dire qu'il a des capacités pour le moins étonnantes.

Mais un jour, ses dons sont révélés et l'homme devient le centre de toutes les attentions.*

Mon avis

Parfois, quand on est amateur de comics, cela fait un bien fou de tomber sur un album one shot simple, efficace, qui ne se prend pas la tête et qui s'adresse au grand enfant qui reste éveillé, tout au fond de nous.

Voilà, résumé, mon impression de cette histoire scénarisée par le grand Mark Millar et mis en images par le non moins costaud Rafael Albuquerque.

Sauf que, surprise, Mark Millar part cette fois-ci sur un chemin qu'il pratique rarement.

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Habituellement, ses scénarios explosent littéralement les conventions pratiquées dans le domaine du comics.

Du violent, du foutraque, de l'irrévérencieux : Millar n'aime rien tant que de se moquer du convenable, de l'acceptable (rappelez-vous les petites pépites que sont Wanted, Kingsman ou Kick-Ass, par exemple).

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Avec Huck, voici un héros gentil, adorable, une sorte de gros bébé musclé doté de super pouvoirs et qui ne cherche qu'une chose : faire le bien autour de lui !

Attention, rien de niais dans ce récit, pas de morale so sweet : il y a tout de même des méchants (à chercher, comme dans le bon vieux temps, du côté de l'est de l'Europe, si vous voyez ce que je veux dire ?!).

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Mais bon, on se doute bien que Huck va leur mettre la pâtée, alors on ne s'affole pas...

Côté graphismes, pour le coup, ça dépote !

Rafael Albuquerque découpe ses planches à la tronçonneuse, chaque scène d'action explose le cadre de la page.

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Et le dynamisme des illustrations est renforcé par une mise en couleurs qui privilégient les couleurs vives et chaudes : préparez-vous à vous exploser les mirettes !

Pour résumer : une histoire un brin trop conventionnelle qui risque de décontenancer les fans hardcore de Mark Millar, mais avec lequel je me suis fait un petit plaisir simple et presque feel good. Un comble !