Le pitch

Pitch du Tourne Page : Un gaffeur sachant gaffer est l'album 7 dans la série originale de Gaston lorsqu'il paraît en 1969.

Depuis, Dupuis a cru bon reprendre l'intégralité de la série avec une nouvelle numérotation, qui a transformé ce volume en numéro 9, l'éditeur en profitant pour carotter à ses clients plus d'une douzaine de planche (l'ancienne édition possède 61 pages, la nouvelle 48). Vive le profit !

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Mon avis

Jetez un petit coup d’œil sur le pitch, où je rappelle le contexte de l'édition de l'album.

Suivant la version que vous aurez entre les mains, vous pourrez donc profiter d'une quantité variable de gags en une planche de ce cher Gaston, alors à son sommet.

Pourquoi son sommet ? Parce que en 1969, André Franquin en a terminé avec Spirou et Fantasio.

Il se sent libre de se consacrer, notamment, au gaffeur sachant gaffer, devenu une star dans la France qui vient de vivre mai 68.

Cela se sent dans ces planches formidables où l'auteur se lâche vraiment !

Un "défoulement" sur le plan graphique, Franquin laissant libre court à son extraordinaire talent de dessinateur, tout en laissant sa plume un peu plus libre que dans Spirou (bien que pour ma part, je préfère la perfection que recèle les albums de Spirou).

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La planche dite "du rhume", juste encrée

Le trait est moins parfait, les mouvements des personnages extrêmement dynamiques.

C'est plus "crobardé", si l'on peut utiliser utiliser cette expression pour le dessin du Maître.

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La même, mise en couleurs. C'est là où la couleur prend tout son sens !

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Un "pétage de plomb" scénaristique, également car, dans ce volume, c'est vraiment du n'importe quoi, une explosion de gags formidables dont certains passeront à la postérité, comme l'expression : "Et ça, c'est une sucette géante ?!".

Un des albums à relire tout au long de sa vie, tous les quatre ou cinq ans !