Fluide Glacial, Gotlib… et moi
L'Harmattan
Fluide Glacial, Gotlib… et moi
L'Harmattan
Le pitch
Gotlib et Jacques Diament, amis depuis leur plus tendre enfance ont fondé en 1975 le magazine d'humour en bandes dessinées Fluide Glacial. Jacques Diament, ex-directeur de publication raconte dans cet ouvrage, cette aventure épique.
Voici l'histoire des vingt premières années de Fluide Glacial, avec leurs évènements marquants et leurs péripéties savoureuses. Ce récit est celui d'un participant directement impliqué et heureux d'avoir réussi durant vingt ans, à s'amuser en faisant rire et sous-rire plusieurs générations.
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Pétillon et Diament vus par Gotlib
Mon avis
Comme de très nombreux lecteurs de BD, j'ai bâti il y a une éternité une relation très spéciale avec le journal Fluide Glacial.
Fluide Glacial, c'était avant tout Gotlib : le maître, le patron.
Mais derrière - ou juste à côté, dans l'ombre - se tenait Jacques Diament.
L'homme qui durant deux décennies, construisit le journal satirique, le développa, en fit une industrie qui permit à des dizaines de grands dessinateurs, auteurs, de vivre, s'épanouir.
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Diament vu par Boucq
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Voilà donc les souvenirs de Jacques Diament sur ces 20 ans inoubliables.
Autant vous dire que ce petit bouquin ne présentera strictement aucun intérêt pour ceux qui n'ont pas la fibre fluide glaciaire.
Par les autres, par contre, ce récit autobiographique mais pas autosatisfait (Diament y fait preuve d'une modestie remarquable) constituera une délicieuse madeleine de Proust.
On y découvre l'envers du décor, les tribulations matérielles, juridiques, financières d'une telle entreprise.
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Diament vu par Maester
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Jacques Diament avait une vénération totale pour Gotlib, mais ce qui impressionne surtout le lecteur, c'est son admiration pour tous les grands artistes qu'il a fait travailler.
Lui, c'était l'administrateur, les autres, c'étaient les artistes, ceux qui avaient du talent.
L'ouvrage est bourré d'anecdotes, racontées avec l'esprit Fluide, cet humour teinté de ce surréalisme absurde et de cette autodérision caractéristique qui firent la joie de plusieurs générations de fidèles.
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Diament dans Pulp fiction, vu par Maester
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Il n'y manque qu'une seule chose, mais c'est vraiment un gros défaut pour un tel livre de souvenirs sur la BD : l'absence totale d'iconographie.
Pas une seule reproduction de dessins du journal, pas même une seule photo ou carricature des protagonistes (celles que je fais figurer ici ne sont pas dans le livre).
Quel dommage ! J'espère qu'une édition ultérieure réparera cette erreur.
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