Le pitch

Duma Key, une île de Floride à la troublante beauté, hantée par des forces mystérieuses qui ont pu faire d'Edgar Freemantle un artiste célèbre mais, s'il ne les anéantit pas très vite, elles auront sa peau !

Dans la lignée d'Histoire de Lisey ou de Sac d'os, un King subtilement terrifiant, sur le pouvoir destructeur de l'art et de la création.

Mon avis

Duma Key, c'est du Stephen King seconde période (après son accident), c'est donc moins bon. Mais quel regret !

C'est en effet l'exemple même d'un roman qui aurait pu être excellent mais ne sera finalement que moyen. Pour une seule et simple raison : Stephen King est devenu totalement incapable (on sent que c'est physique !) de limiter son incontinence narrative à un roman de moins de 500 pages (ici, c'est bien plus...).

Pourtant, la manière dont il introduit peu à peu le malaise, avec son héros qui se met à peindre des tableaux sortis de nulle part, d'une facture extraordinaire, est superbe. Même chose pour son portrait de la Floride.

Mais tout cela est noyé dans des pages, des chapitres entier vraiment sans intérêt, au point qu'on tourne la page de plus en plus vite, mais pour la mauvaise raison : pour lire les suivantes en diagonale en cherchant l’événement qui fait avancer l'histoire.

Dommage, car ce livre est d'une qualité supérieure à ceux écrits par le maître du fantastique à la même époque.