La couleur de l’eau
10/18
La couleur de l’eau
10/18
Le pitch
Sous le charme, Dave, vigile dans un luxueux magasin londonien, laisse partir une jeune voleuse. Sa journée terminée, il la découvre dehors, à l'attendre. C'est le début d'une relation complexe entre deux êtres abîmés.
Comment Alena, venue avec tant de projets de sa Russie natale, s'est-elle retrouvée à la rue et sans papiers ? Pourquoi Dave vit-il comme en exil à quelques kilomètres de chez lui ? Qu'ont-ils bien pu traverser l'un et l'autre pour être si tôt désabusés ?
Page après page, ils s'apprivoisent, se rapprochent – et prennent soin d'éviter leurs zones d'ombre : les réseaux de prostitution, les compromissions, les peurs et les espoirs étouffés de l'une, les cités anglaises à l'horizon bien bas, les rêves d'aventure et les lâchetés de l'autre.
Mon avis
"Décidément, la qualité des prix littéraires n'est plus ce qu'elle était", aurait probablement déclaré, bougonnant, mon grand-père en refermant.
Attiré par une jolie couverture, un beau titre (bien que La couleur de l'eau n'ait strictement aucun rapport avec le titre original Thirst...) et le prix Fémina du meilleur roman étranger 2015, je me suis offert ce roman dont le pitch n'avait a priori pourtant, rien pour me séduire...
Mal m'en a pris ! Après une centaine de pages de souffrance, j'ai rendu les armes (et non l'âme, heureusement !) et refermé l'objet sans regret, si ce n'est d'avoir dépensé 8.10 € pour son acquisition !
Méfiez-vous lecteur, lectrice, cette histoire est aussi bullshit que le laisse augurer sa quatrième de couverture !
Oui, il y a de la romance guimauve à la pelle, mais de la mauvaise, de quoi vous écœurez, allez plutôt faire un tour du côté de l'excellent éditeur Charleston pour trouver un bon roman du genre.
Oui, il y a des scènes pour séduire vos bas instincts, sexe, violence, trahison, toutes plus artificielles les unes que les autres.
Et oui, malheureusement, il y a Alena, cette russe qui s'exprime comme une caricature de russe qui essaie de parler anglais (enfin... français, vous m'avez compris !) pendant des chapitres et des chapitres, sans que l'auteur ne prenne la peine d'user rapidement d'une licence littéraire pour la faire s'exprimer de manière compréhensible pour le lecteur, nom d'un chien !
Je ne parlerai pas de la construction du roman, incohérente au fil des allées et retours dans le temps, car rien ne sert de tirer sur une ambulance.
Une vraie daube, en or massif, comme on aimerait en lire beaucoup moins souvent !
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