Le pitch

Charlie Reade ressemble à un lycéen ordinaire, sportif et bon élève. Mais il porte un lourd fardeau : sa mère a été tuée dans un accident avec délit de fuite quand il avait dix ans, et le chagrin a poussé son père à boire. Charlie a appris à en prendre soin. À dix-sept ans, Charlie fait la connaissance d’un chien, Radar, et de son maître vieillissant, Howard Bowditch, un reclus qui vit dans une grande maison au sommet d’une colline. Des sons étranges sortent parfois de la remise fermée à clé dans son jardin.

Charlie commence à effectuer des travaux pour lui et s’attache à Radar. À sa mort, M. Bowditch laisse à Charlie son héritage et une cassette racontant son extraordinaire histoire, le secret de toute sa vie : à l’intérieur de la remise se trouve un portail vers un autre monde… dans lequel Charlie va s’aventurer. Le garçon héroïque et son chien devront alors mener la bataille entre le bien et le mal.

Mon avis

Je devrais le savoir, bon sang ! Et pourtant, de temps en temps, je ne peux m'empêcher de replonger, et à chaque fois, je suis profondément déçu.

Alors : non, je ne dois plus lire les nouveaux romans de Stephen King !

Tenez, voilà encore un bon exemple.

Conte de fées, avec un titre et un pitch qui donnent envie aux amateurs de merveilleux, et une longueur (plus de 1 000 pages en poche) qui laissent augurer d'une longue plongée dans l'au-delà.

Oui, mais sauf que...

Sauf que passées les scènes d'introduction au corps même du roman (300 pages,  rien que ça !) vraiment sympas, où l'on retrouve à peu de chose près the old Stephen King, celui qui parle si bien des jeunes et des vieux, l'histoire plonge dans le pays des fées et se décompose peu à peu.

Comme si Stephen King n'avait pas su choisir son atmosphère, ou choisir son public.

On s'attendait à un récit d'horreur, on se retrouve englué dans une quête que l'on dirait écrite pour les 12/13 ans, maximum.

Des chapitres et des chapitres bourrés de sucre et de bons sentiments gnangnan (ça rime).

Puis des vilains qui ne font pas peur, et des passages interminable qui plombent l'ambiance et le rythme (ah ! les deux cents pages dans la prison !).

Franchement, il y a des moments où je me suis demandé si Stephen King - 77 ans, je le rappelle - ne commençait pas à ramollir du ciboulot.

L'auteur de Shining, de Misery, de ça, de Simetierre, en train de rédiger cette fantasy pour jeunes ados (nom d'un chien, à côté de ce pensum, Harry Potter c'est du Lovecraft !) ? Je n'y crois pas. Quelle tristesse.

Juré, craché, c'est fini, plus de nouveautés de Stephen King. Promis.

Je vais plutôt terminer la rédaction de mon article sur le meilleur de Stephen King. 13 livres, romans ou nouvelles, écrites entre 1974 et 1996, tous avant son accident de 1999 qui brisa son inspiration. Allez piocher dedans, il n'y a que du meilleur !