Colorado kid
J'ai lu
Colorado kid
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Le pitch
Pour deux vieux busards du journalisme tels que Dave Bowie et Vince Teague, la présence dans leur petit hebdomadaire local de la ravissante Stephanie McCann est un bain de jouvence.
Et comment donner plus sûrement à l'exquise stagiaire l'envie de rester, si ce n'est en lui révélant l'insoluble énigme qui les tenaille et qu'ils gardent jalousement depuis vingt-cinq ans ?
Cet homme retrouvé sur une plage, mort dans des circonstances insolites et inexplicables, livrera-t-il son secret à la jeune fille happée par cette histoire.
Mon avis
Ce court roman de Stephen King publié en 2005 état depuis un bon moment épuisé, et ce n'est qu'à la fin 2017 que J'ai lu l'a réédité.
Et franchement, je pense que l’éditeur aurait pu s’abstenir car ce récit est certainement le plus dispensable texte publié par King au cours de sa carrière (et dieu sait s'il en a écrit ces dernières années) !
Non seulement on retrouve la propension insupportable du King deuxième période (voir mes autres critiques) à "pisser" dix pages pour exprimer ce qui pourrait tenir en deux paragraphes, mais sa logorrhée semble avoir atteint ici des proportion inédites.
158 pages ? Allez, soyons généreux : ce roman aurait sans doute constitué une délicieuse nouvelle de... 40 pages !
Impossible donc d'apprécier le fond de l'histoire qui, elle-même, ne casse pas quatre pattes à un canard, comme disait ma grand-mère les jours où elle s'était envoyé un verre de trop derrière la cravate.
Le lecteur attentif parcourra jusqu'au bout, en travers, les chapitres interminables, bourrés d'un verbiage insipide, pour apprécier tout de même la solution de l'énigme présentée par Stephen King.
Mais là aussi, cruelle déception : il n'y a pas de chute !
Soyons clair : Stephen King s'est ici, carrément foutu de la gueule de ses lecteurs. C'est insupportable.
Surtout, n'achetez pas, et tournez vous vers les grands titres de ce merveilleux auteur ! A bon entendeur, salut !
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