Chevalier Brayard

Zidrou & Porcel

Dargaud

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Le pitch

Le seigneur Brayard s'en revient de croisade, accompagné du jeune moine Rignomer. Sur leur chemin, ils croisent la route d'une adolescente, la princesse Hadiyatallah, qui se révèle être une otage en fuite.

Brayard n'hésite pas un seul instant : il décide d'escorter la princesse en Orient pour la rendre à son père en échange d'une rançon, et entraîne Rignomer dans l'aventure. C'est le début d'un voyage qui s'annonce particulièrement rocambolesque...*

Chevalier Brayard

Mon avis

Au moins, avec un titre comme Chevalier Brayard, il n'y a pas tromperie sur la marchandise : l'album est très exactement dans l'esprit des chansons de corps de garde !

D'ailleurs, le personnage principal de ce one shot original, le fameux chevalier, passera l'intégralité des 80 planches à brailler - littéralement - des chansons paillardes aux quatre vents tout en chevauchant.

C'est d'ailleurs le seul aspect un peu fatiguant de l'album, par ailleurs fort réussi.

Chevalier Brayard

Zidrou est un des scénaristes les plus talentueux et les plus prolifiques du paysage de la BD française (vous trouverez une bonne dizaine de critiques sur mon site).

C'est aussi un des plus éclectiques, capable de passer du thriller réaliste (La mondaine), à la BD belge (Les beaux étés), au fantastique (Shi), en passant par des hommages à Valérian ou Spirou.

Chevalier Brayard

Mais c'est la première fois que je le découvre dans le registre de l'aventure historique.

Cet album est un drôle d'OVNI qui démarre comme la quasi parodie d'une épopée médiévale traditionnelle (avec de vrais moments de franche rigolade, réservée aux adultes !) et s'achève dans le drame réaliste (la fin est totalement inattendue et, à mon goût, très réussie).

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Chevalier Brayard

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Que dire de plus, sans vous spoiler l'histoire (le pitch est bien suffisant) ? Simplement, vous conseiller de vous offrir ce one shot de pure distraction (une pop corn BD !) que j'ai lu d'une traite, le scénario étant fort bien construit.

Ah, si, j'oubliais : les illustrations de Porcel, semi-réaliste, ne manquent pas de qualité, même si les visages de ses personnages sont assez laids et la mise en couleurs bien terne...

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