Le pitch

Alors que d'étrange meurtres sont commis dans la ville et que Bouncer sombre dans l'alcoolisme, Clark Cooper, le plus gros propriétaire de la région continue d'étendre peu à peu son domaine.

Bouncer qui a un compte a régler avec lui va tout faire pour mettre fin à sa suprématie...

Mon avis

3ème tome de la série créée par Boucq (pour le dessin) et Jodorowsky (pour le scénario), et dernière partie du premier cycle.

Ce qui fait la force de Bouncer, c'est l'alliance de l'efficacité crue du scénario imaginé par le vieux maître Jodorowsky, et de la puissance toute aussi crue du dessin réaliste de Boucq.

Bouncer, le héros qui n'en est pas un (quoique…) est dorénavant au centre de la série.

Un personnage intéressant, que ce manchot qui tire aussi vite et bien que Lucky Luke.

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Une personnalité ambivalente, un homme qui, pour défendre ses valeurs, est prêt à tout, y compris à les renier momentanément pour parvenir à ses fins.

Ce volume, qui est de loin le plus statique de la série (il n'y a que très peu de scènes d'action, à l'exception d'une fusillade dans un saloon en milieu d'histoire) commence par une terrible scène de pendaison en public qui crée tout de suite l'ambiance : c'est noir, glauque.

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D'ailleurs la quasi totalité de l'album est noir, ocre; peu de lumières, peu d'espoir, c'est le message que font passer les auteurs dans ces pages passionnantes qui installent l'histoire pour les deux tomes suivants, qui sont formidables.

Allez-y, faites-moi confiance, vous ne serez pas déçu, mais attention : cette BD n'est vraiment, vraiment pas pour les jeunes, ils risquent de faire des cauchemars !