Bootblack

Intégrale

Mikaël

Dargaud

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Le pitch

Allemagne, 1945. Les troupes américaines traquent les derniers soldats ennemis. Dans leurs rangs, un homme n'a pas fait le deuil de son passé.

Ancien cireur de chaussures sur les trottoirs de New York, un Bootblack, il est né sous le nom d'Altenberg, mais il préfère qu'on l'appelle Al Chrysler.

Pour oublier l'horreur de la guerre, Al se refugie dans ses souvenirs, à l'époque où il n'était qu'un gamin des rues de Manhattan.

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Bootblack

Mon avis

[Préalable : par commodité et une meilleure compréhension du lecteur (c'est vous !), cette critique porte sur l'intégrale des deux volumes de Bootblack, diptyque qui, a ce jour, a fait l'objet d'une publication intégrale en un seul album, mais qui n'est disponible que sur le marché d'occasion]

Bootblack, c'est - après Giant - le deuxième dyptique de l'auteur Mikaël  (scénario et illustrations) consacré au peuple et à la ville de New-York.

Un cadre qui le fascine tant qu'il vient de lui en consacrer un troisième (Harlem).

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Bootblack - Tome 2

Couverture du tome 2

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N'hésitez pas à consulter ma critique de Giant ailleurs sur le site.

Vous y trouverez les observations que je vais développer, à l'identique, pour ce nouveau duo d'albums :

Tout d'abord, des plans innombrables et fascinants de la grosse pomme de l'entre-deux guerre (quel talent de dessinateur !), mais avec une mise en couleurs un poil trop calée de manière uniforme dans les ocres.

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Bootblack

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Ensuite, un scénario sympathique et efficace, même s'il y manque la dose d'originalité qui fait les grandes histoires.

Mikaël joue ici sans cesse entre les époques, une partie de l'histoire se déroulant durant la seconde guerre mondiale, ces allers-et-retours incessants pourront lasser et irriter certains lecteurs.

Par contre, son attachement à décrire le "petit peuple", celui de ses immigrés qui tentent de survivre malgré les conditions de vie atroces consécutives à la crise de 29, donne un côté réaliste et attachant au scénario.

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Bootblack

Je terminais ma critique de Giant par les phrases suivantes : "Allez-y en confiance, Mikaël à de l'avenir. D'ailleurs, mon petit doigt me dit qu'il n'en a pas fini avec New York..."

Ravi de noter, quatre ans plus tard, que je ne m'étais trompé sur aucun de ces deux points !

Une lecture idéale pour un week-end de détente.

 

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