Le pitch

Après la mort de son frère, le nouveau maire de Gotham, Jessica Dent se remet de ses blessures et est décidée à faire de la ville un endroit à nouveau sûr.

De son côté, Batman continue sa croisade contre le crime, s'associant avec de nouveaux alliés surprenants comme Killer Croc ou une voleuse d'exception : Catwoman !

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Mon avis

Troisième et dernier tome d'une trilogie consacrée à un reboot de Batman.

Dire que les auteurs, polarisés sur un autre projet, m'ont fait attendre cinq ans (cinq !) après le second volet de la série, pour connaître le dénouement de l'histoire ! A ce niveau là, je pense qu'on peut qualifier ça de sadisme éditorial !

Rassurez-vous : si vous avez, comme moi, adoré les deux premiers tomes de ce Batman revisité, vous ne serez pas déçu par sa conclusion : on retrouve ici l'essentiel ce qui m'avait profondément séduit dans ce drame hyper réaliste (pour autant qu'on puisse parler d'hyper réalisme pour une intrigue se situant à Gotham City avec des super héros !).

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Le premier et principal atout de Terre-Un, c'est avant tout et surtout la qualité des illustrations, avec un trio infernal de technicité : Gary Frank au dessin, Jonathan Sibal à l'encrage, et Brad Anderson à la mise en couleurs.

Quasiment chaque planche, chaque vignette est une petite merveille, avec un travail sur les contrastes comme j'en ai rarement observé.

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C'est bien simple : les deux tiers de l'album se déroulent quasiment dans l'obscurité (la nuit de Gotham, mais aussi ses sous-sols) et, pas une seconde, le lecteur ne perd en visibilité.

Par moments, Gary Frank se fait un grand plaisir (et au lecteur par la même occasion), en se lâchant sur une illustration pleine page (il y a même quelques double pages) hyperréaliste, époustouflante de contrastes. Quel plaisir visuel !

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Rien que pour les graphismes, l'achat du volume se justifie (surtout que, comme d'habitude, Urban Comics propose des tarifs tout à fait raisonnable au regard du temps de lecture offert).

Côté scénario, j'ai senti Geoff Johns un brin moins impliqué que dans les deux premiers tomes.

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On retrouve certes la rigueur des développements, la complexité de la trame, et la qualité du découpage.

Mais à trop vouloir impliquer de personnages différents (dont une Catwoman au costume carrément très moche !), il donne parfois l'impression de travailler un peu en roue libre : oui, Geoff Johns est un sacré pro, mais les débuts de la série étaient sans doute un peu moins "classiques" dans leur déroulement.

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L'album (et donc les 500 planches de la trilogie) s'achève sur la vue d'un personnage qui "ouvre" sur une autre partie du monde de Batman. Son nom ? Ah non, pas de spoil, joker !

Conclusion : le Terre-Un consacré à Batman est, pour tous les amateurs mainstream de Bruce Wayne, absolument indispensable.