Le pitch

Le Joker s'est à nouveau échappé de l'asile d'Arkham. Il a cette fois pour objectif de prouver la capacité de n'importe quel être humain de sombrer dans la folie après un traumatisme.

Pour sa démonstration, il capture le commissaire GORDON et le soumet aux pires tortures que l'on puisse imaginer, à commencer par s'attaquer à sa chère fille, Barbara Gordon.

Mon avis

Impossible de ne pas parler, année après année, du Joker.

Comment y échapper ? Tous les deux ou trois ans, depuis les années 80, un nouveau film met en avant ce personnage emblématique de la saga Batman, sans doute son plus grand ennemi, mais aussi son alter-ego maléfique.

Les acteurs ayant marqué le rôle au cinéma sont légions, tant le criminel dément offre de variations possibles pour une interprétation hors norme : Jack Nicholson, Heath Ledger, Jared Leto, Joaquim Phénix...

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Mais tout cela n'existerait peut-être pas s'il n'y avait eu, à l'origine, en 1988, le comics The Killing joke.

Ce court album (moins de 50 planches), écrit et scénarisé par le génial Alan Moore, et dessiné et mis en couleurs par le non moins génial Brian Bolland, a marqué l'histoire et les esprits, tant il a su, parfaitement, fixer tous les paramètres du mythe Joker et de sa confrontation avec Batman.

Tout dans cet album est superbe.

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Le scénario, dense, bourré de références, avec un découpage serré, noir de chez noir (pas pour les gamins, cet album !) qui montre à quel point Alan Moore peut-être bon quand, pour une fois, il fait très court.

Les graphismes de Brian Bolland, une merveille à chaque vignette, qu'on a envie d'agrandir pour en faire un poster.

Dessin ultra précis, hyper réaliste (regardez les flashbacks en noir et blanc !) aux reliefs modelés, moulés dans la mise en couleurs (celle que Bolland a refaite dernièrement est extraordinaire).

Rien de plus à dire : un album à mettre au chaud dans sa bibliothèque idéale pour le ressortir et le relire régulièrement.